lundi 24 septembre 2012

SELAMAT DATANG (Bienvenue) À BALI!

 

005

Pura Ulun Danu Bratan

 

Îlot situé au milieu de l’archipel indonésien, Bali offre la possibilité de découvrir à la fois la richesse des coutumes locales, la rencontre avec une population attachante, tout en visitant des endroits enchanteurs.

 

098

 

Rizières de Tegallalang

C’est le temps des vacannnces!

Aussi, notre séjour à Bali est synonyme de grande excitation pour nous tous, car nous y retrouvons nos amis Dorénavant, pas revus depuis 5 mois. Une bien belle semaine en perspective!

 

028

 

Le sud de l’île regorge de superbes plages bondées de touristes, de bars, discothèques et de restaurants.  Nous avons préféré opter pour le côté plus naturel, de nous imprégner de la culture balinaise qui est très sophistiquée, variée, colorée et de très bons goûts. Nous avons centré nos activités dans les magnifiques régions d’Ubud et Munduk.

 

 

184

 

À Bali, la vie est rythmée par les pratiques religieuses; chaque village possède plusieurs temples (pura).

 

 

 

 

 

 

 

Densément peuplée, Bali compte plus de 3 millions d’habitants qui pratiquent presque tous l’Hindouisme (contrairement au reste de l’Indonésie où l’Islam domine). Ce sont des marchands venus de l’Inde qui auraient introduit la religion Hindoue vers le VIIe siècle.

 

013 (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pura Ulun Danu Bratan

 

Ce temple, dédié à la déesse des eaux, est construit sur de petites îles. C’est un temple d’une réelle beauté qui se reflète sur l’eau et se découpe sur les montagnes.

 

157

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pura Ulun Danu Batur situé au pied du mont Ganung Batur.

 

La plupart des localités possèdent trois temples : le premier est dédié aux fondateurs du village, le second est habité par les esprits protégeant la communauté et le dernier est dédié aux morts.

 

155

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

071

 

179

 Pura Ulun Danau

 

032 (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temps de la réflexion s’impose…

 

160

 

Les temples balinais s’animent régulièrement lors de cérémonies originales. À ces occasions, la coutume veut que la communauté dépose une offrande; chaque famille apporte des offrandes hautes en couleurs. Lorsque nous avons visité le temple Ulun Danu Batur, une telle cérémonie était en préparation.

 

 

 

072

 

De nombreuses sculptures montent la garde à l’entrée des temples.

  187186

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

080

 

Cette croix gammée a vu le jour bien avant qu’Hitler la “popularise”. D’ailleurs, nous étions enchantés d’apprendre qu’elle signifie CHANCE et PROSPÉRITÉ.

 

 

 

 

 

 

151

 

Tout au long de la journée, les balinais présentent à leurs êtres suprêmes des offrandes en signe de respect et de gratitude. Chaque offrande est une véritable œuvre d’art (aliments frais, décorations en feuille de palmier, fleurs). Une fois offerte aux Dieux, elle ne peut plus être utilisée. Les habitants confectionnent donc de nouvelles offrandes quotidiennes.

 

052

La préparation des offrandes occupant une place de choix dans le quotidien des balinais, on les retrouve à tous les coins de rues. La religion balinaise doit être agréable, aussi bien pour les mortels que pour les Dieux, une volonté qui résume parfaitement leur attitude à l’égard des offrandes.

 

 011

 

 

013

 

 

 

 

 

 

 

 

014

 

 

 

121

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  DSCN1318

Décorations typiques dans les rues.

 

100

 

Verdoyantes rizières en terrasses dévalant les flancs de collines.

 

120

 

Les rizières se révèlent de véritables jardins botaniques; façonnées à la perfection, arborant une végétation variée et colorée.

 

127

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le riz demeurent l’aliment de base des Indonésiens. Encore aujourd’hui, dans les rizières, on retrouve des systèmes d’irrigation très ingénieux et très efficaces, élaborés par leurs ancêtres plusieurs centaines d’années auparavant.

 

124

 

Les paysans inondent les champs moissonnés, puis les labourent à plusieurs reprises. Une fois la terre suffisamment boueuse, ils  y plantent le riz.

 

139

 

 

Lorsque les poussent ont atteint une taille raisonnable, ils les repiquent une par une dans un champs plus spacieux. Le moment de la moisson venu, le village se rassemble et tous prennent part à la récolte.

 

 

 

 

Tiges de riz (padi)

 

450

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La culture du riz est une activité très exigeante. Dimanche matin, le travail ne peut attendre. Un homme, bêche à la main, prépare la rizière à recevoir les jeunes plants de riz.

 

099 

La multiplication du riz se fait par semis. La récolte se fait le plus souvent à la main, une fois la rizière asséchée.

 

 

DSCN1352

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que nous marchions dans la rizière, cet homme a perçu notre langue et nous a baragouiné quelques mots : “C’est beau, c’est beau, bonjour!” Très sympathique, il nous a offert des noix de coco fraîchement cueillies de son jardin. Sa maison  est nichée en plein cœur de la rizière.

 

132

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute la petite bande pose fièrement avec chapeaux et noix de coco; souriez!

(Rosemarie, Olivier, Camille, Jean-Frédéric et Guillaume.)

 

062_2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les balinais sont des gens heureux. Ils sont connus pour leur gaieté et leur joie de vivre. Demandez-leur à quoi ressemble leur paradis et ils vous répondront : “À Bali!” Ils veulent y vivre, y mourir et s’y réincarner. Ils perçoivent tout ce qui les entoure comme une magnifique richesse.

 

098 (2) 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la “route des épices” nous découvrons tout le potentiel d’une terre extrêmement fertile, notamment la production de clous de girofle.

 

008

 

Une échelle de bambou soutenue par trois cordages maintient cet homme tout en haut de ce giroflier.

 

 

 

 

 

 

 

011 (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie villageoise se révèle incroyablement active et organisée. La moindre activité implique tous les habitants. À titre d’exemple, lors de la récolte de clous de girofle, les hommes  grimpent en haut des arbres pour la cueillette, femmes et enfants sont assis au pied du même arbre ramassant les précieuses denrées échappées par mégarde, les femmes plus âgées assurent une qualité parfaite en ne gardant que le meilleur.

 

039

 

Les clous de girofle sont mis à sécher. Ça sent bon!

 

463

 

Alléchante cette plantation de choux!

  087

 

Une marche de quelques minutes en forêt nous dévoile cette très jolie chute.

 

036

 

Alors que nous allons voir les vestiges d’un temple à la Grotte des éléphants, le temps s’arrête lorsque nous pénétrons dans cette jungle tropicale.

 

056

 

Vue de notre balcon à l’hôtel Puri Lumbung Cottages.

 

Bali est une véritable vitrine sur l’art indonésien. Sculptures sur bois, sur pierre, vêtements batiks, argenterie, bijoux, peinture, musique, danses, sans oublier la cuisine balinaise qui est un vrai régal.  Nous ne manquons pas l’occasion d’aller voir de superbes spectacles de danses traditionnelles.

La danse balinaise est précise, saccadée, changeante tout comme la musique avec de brusques modifications de rythmes. La musique balinaise tourne autour du gong. Les mélodies s’harmonisent dans un joli cliquetis dominé par le gangsa (xylophone); une musique qui vibre dans le bateau depuis!

 

023

Chaque geste du poignet, de la main et des doigts a un sens. Chaque mouvement est précis, élaboré et sophistiqué. Les expressions du visage découlent également d’une chorégraphie rigoureuse permettant d’incarner différents personnages.

 

  Picture 085

 

 

 

 

 

025

 

 

    

 

 

Picture 155

 

 

 

 

 

 

 

À Bali, musique, danse et théâtre sont intimement liés et les danses balinaises allient à merveille ces trois aspects.

 

 

Barong et Rangda, cette danse qui compte parmi les plus prisée, met en scène une bataille opposant le bien (Barong) et le mal (Rangda).

 

Picture 129

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici Barong, une étrange créature mi-lion, mi-chien. Remarquez le petit singe à l’extrême droite; il s’est amusé à faire peur à notre Oli qui a tôt fait de se reculer dès qu’il approchait…

 

DSCN1514

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Kecak, danse accompagnée d’un chœur d’hommes, toutes générations confondues, émettant le “chak-a-chak-a-chak” caractéristique. Juste de voir des hommes “d’âge mûr” pouvant s’exprimer librement au rythme de chants et mouvements du corps a valu tout son pesant d’or! 

 

 044 (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons eu le bonheur de séjourner dans de beaux hôtels, très abordables, accueillants et très bien aménagés. Nous avons bien mangé, les enfants se sont amusés et les parents se sont reposés. De vraies vacances!

(Rosemarie, Guillaume, Camille et Olivier prenant leur petit déjeuner à l’hôtel Cendana Resort d’Ubud.)

 

064

 

Encore une fois du temps de grande qualité et bien du plaisir, à l’image de tout le temps passé ensemble ces deux dernières années. C’est aussi le moment de nous dire “Aurevoir”; c’est ici que nos chemins se séparent, sur l’eau du moins. On termine ça avec une bonne crème glacée. En toute simplicité, en toute amitié!

(Guillaume, Rosemarie, Annie, Olivier, Camille, Mélanie et Jean-Frédéric)

 

405

 

Les Dorénavant, une famille extraordinaire, un équipage remarquable! Tout un cadeau d’avoir pu croiser votre route.

À BIENTÔT LES AMIS!

mardi 4 septembre 2012

SELAMAT PAGI (Bonjour) INDONÉSIE!


KUPANG (Timor)

001

C’est au TIMOR, dans la ville de Kupang que les portes de l’INDONÉSIE s’ouvrent à nous. Rapidement, nous sommes plongés dans les us et coutumes asiatiques. Un autre monde, un autre continent s’offrent à nous.
 
La différence de la langue marque notre premier contact avec ce  peuple souriant et accueillant. Nous nous faisons un devoir d’apprendre les expressions d’usages. Plus de 300 langues et dialectes sont pratiqués à travers le pays. Généralement, les indonésiens parlent le Bahasa Indonesia, en plus de leur langue territoriale. Il existe 4 façons de dire “bonjour” selon le moment de la journée!
 
C’est aussi l’occasion de retrouver les équipages du Rallye Sail Indonesia, de prendre un peu de repos et de visiter les alentours.

162
170
 
Nous nous arrêtons à Monkey Caves, une forêt où cohabitent une centaine de petits macaques.
 
Ils sont adroits, intelligents, observateurs, “chétifs” et très rapides! Ils font le bonheur de nos deux petits singes à nous!
 
183164

 

L’heure de la toilette!

213

Oe Nesu Waterfall
 
Dernièrement, la baignade s’est fait rare d’autant plus qu’un bain d’eau douce est toujours bien apprécié!

Désireux de bénéficier d’un temps maximum à l’intérieur de l’arc indonésien, qui s’étend sur 5000 km d’Ouest en Est, nous quittons Kupang en quête de rencontres enrichissantes et de décors enchanteurs.


KROKO (Est Flores)
064
 
En compagnie de quatre équipages familiaux (Miss Behaving, Relapse, Uliad & Utopia II), nous nous rendons à l’île Kroko, un bien beau terrain de jeux!
 
049

















Tout le monde à l’eau! La petite baie tranquille prend rapidement des allures de station balnéaire.
 

063 












 

Et des allures de baie paradisiaque!

         083

 
254 (2)

Loin des grandes villes, il est plus facile d’entrer en contact avec les insulaires, une belle façon de s’imprégner de la culture locale. Par contre, la barrière de la langue se fait rapidement sentir. Le langage des signes devient bien pratique!

257
Un triste constat de voir qu’on pêche toujours à outrance, à la dynamite sur les récifs, sous nos yeux impuissants…
Bien dommage!







179
La pêche aux filets est très répandue; la navigation demande une grande vigilance.


280

Faut le voir pour le croire, des maisons sur pilotis construites directement sur le récif corallien.

337














 
 
Et des villages tout entier bâtis de cette façon.
 
356

Il est évident que peu d’étrangers se rendent jusqu’à eux. Avec Myriam, nous avons eu la chance de nous approcher tout près et d’en faire le tour.
 

390  










 

Une petite communauté installée sur un îlot de sable.


006















 
 
Une météo clémente nous a permis d’ancrer Myriam devant l’un des ces villages.

015

Des insulaires bien heureux d’avoir de la visite!
 

208  








 



Et des pêcheurs bien fiers de nous montrer leurs prises!


Loin des zones touristiques, peu ou pas de gens parlent anglais. Une fois de plus, la communication est difficile. On utilise le langage universel : LE SOURIRE!
 

008
  












Séchoirs à poisson.


PARC NATIONAL DE KOMODO

005













 
 
 
En arrivant à Komodo, nous sommes subjugués par la beauté des paysages. De beaux mouillages, des plages invitantes, des fonds marins des plus jolis et de superbes randonnées.

003

Que souhaiter de plus?
 
120

Une rencontre avec LE DRAGON DE KOMODO!

110










 



 
 
Cet animal à l'allure préhistorique est le plus gros lézard au monde avec ses 3 m de long pour un poids de 150 kg. Il ne vit que dans quelques îles d'INDONÉSIE, dont l'île de Komodo qui lui a donné son nom.

036

Une femelle surveillant scrupuleusement son nid.

Elle pond généralement entre 15 et 40 œufs par année, lesquels mettent 9 mois à éclore; seulement 25% survivront. Les petits vivent principalement dans les arbres afin de se protéger de leurs congénères. Car en plus d’être carnivore, le Dragon de Komodo pratique le cannibalisme.

074











 


 
 
En présence d’un guide, nous étions bien matinaux afin d’optimiser nos chances de croiser un Dragon de Komodo. Nous avons été choyés, car nous avons pu en observer une dizaine, dans leur habitat naturel, dont cette femelle que nous avons suivie un bon moment. Lorsqu’elle s’est arrêtée pour s’abreuver dans la rivière, rien ne semblait la perturber.

093










 
 
 
 



Assez impressionnant! Le Dragon de Komodo possède une langue fourchue, longue d'une cinquantaine de centimètres, avec laquelle il palpe tout ce qui se trouve devant lui.
La morsure du Dragon de Komodo est fatale; sa salive est mortelle. C’est souvent de cette façon qu’il tue ses proies.

Aux premiers abords, le Dragon de Komodo ne semble pas être perturbé par la présence de l’homme. À quelques reprises, nous avons pu les observer, en gardant une certaine distance : soit il continuait de se prélasser tel un gros lézard, soit il poursuivait tranquillement son chemin en s’enfonçant dans la forêt. Par contre, il peut se montrer très agressif s’il est surpris ou déranger. La prudence est donc toujours de rigueur.

172













 
 
Nous avons tenté, en vain, de suivre ce dragon en quête de son déjeuner… Malgré sa corpulence et bien qu'il se déplace de façon saccadée et indolente, il peut se lancer dans des « sprints » redoutables. Il peut atteindre une vitesse assez élevée sur de courtes distances. La plupart du temps, il chasse par embuscade.

C’est un gros mangeur! Il peut avaler jusqu’à 80% de son poids.



173












 
 


Le Dragon de Komodo est une espèce protégée, mais les quelque milliers (2 500) d’individus subsistant en INDONÉSIE (îles de Komodo, Rinca, Padar et Ouest de Flores) semblent menacés par le fait que ses proies, le cerf, le buffle et le sanglier, font l’objet d’une chasse excessive de la part de l’homme. Cependant, le Parc National de Komodo étant devenu une grande attraction touristique, tout est mis en œuvre afin de le protéger.

097











 
 
 



Nous nous sommes sentis bien privilégiés d’avoir pu observer de si près cette faune unique à au Parc National de Komodo et de pouvoir partager ces moments-là avec nos enfants.

De courtes navigations nous permettent de nous balader entre les îles de Komodo et Rinca. En arrivant dans cet archipel, nous savions que nous voulions voir des Dragons de Komodo, mais nous ignorions, qu’en plus, tant de beauté nous attendait.

017
Baie que nous avons surnommée “Seul au monde”

001













 
 
 
Même pas besoin de nous déplacer, de notre balcon, nous pouvons observer cette faune en liberté : dragons de Komodo, colonie de petits macaques, sangliers et buffles dévalent à tour de rôle la plage de sable blond.

040

002

Ici, pas de sentiers balisés, pas de guides, nous partons à l’aventure bâton à la main! De courtes randonnées, sous des chaleurs désertiques, nous donnent à coups sûrs de beaux panoramas.

022







 
 


 
 
 



029 Seuls au monde!
   064 Une plage de sable rose!
 
 138

Olivier aurait pu passer des semaines sur cette plage où il a construit, modifié, amélioré SA cabane. Attristé de devoir la quitter, il a lancé : “Une chance que j’ai le plan dans ma tête!”

040














 
Notre dernier mouillage dans la magnifique région de Komodo est davantage visité, mais tout aussi joli!

009 













 
 
Les fonds marins sont d’une beauté exceptionnelle! La variation des courants assure un niveau de visibilité supérieur à tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Les coraux sont beaux et les poissons sont gros!
 
Ci-haut, la passe dans laquelle nous nous laissons dériver avec le courant est bien définie. Amarrés à notre annexe, nous longeons le tombant délimité par la zone foncée. Quand c’est fini, on recommence!


 
036

Nous passons une dizaine de jours à découvrir des endroits toujours plus beaux les uns que les autres. Komodo-Rinca, une bien belle escale!


Maintenant, voici venu le temps d’aller à la rencontre des gens et de leurs cultures.


TANA TORAJA (Sulawesi)

Nous avons eu le goût de bifurquer un peu de notre route pour aller découvrir la magnifique région de TANA TORAJA, nichée au cœur des montagnes de l’île Sulawesi.
 
Nous laissons Myriam dans le port de Makassar, sous la surveillance de deux hommes, puis nous prenons le bus, un trajet de 10h, jusqu’à TANA TORAJA.

310

Repoussant toutes influences extérieures, TANA TORAJA a su préserver une culture unique, des traditions hors du commun et un style d’habitation traditionnelle.

005

Des villages typiques, des maisons ancestrales aux structures uniques, dans des décors tout aussi typiques.
 
352

262













 
 
 
 
L’un des aspects les plus visibles de TANA TORAJA est l’architecture particulière des maisons traditionnelles, les tongkonan.

268














 
 
 
La forme particulière du toit rappelle une coque de bateau en référence aux premiers ancêtres venus par voie maritime.
 
Aucun clou n’est utilisé pour la construction de ces imposantes structures; des poutres sont emboitées l’une dans l’autre.
 

365
228















 
 
 
Leur grandeur, leur hauteur et leurs ornements rappellent l’autorité et la noblesse du clan familial. Le nombre de cornes de Buffalo est proportionnel à la notoriété du propriétaire.
458

Toute petite la famille devant ces imposantes résidences.

212

Le buffle fait partie intégrante du décor, autant de son vivant que d’entre les morts…
 
À lui seul, il signifie Pouvoir et Prestige.

Rendue célèbre pour ses cérémonies funéraires extravagantes, vivez avec nous, une cérémonie funéraire version Torajan…

019

Les corps de trois membres d’une même famille sont exposés au centre du village.







 
 
De toutes les cérémonies Torajan, la plus importante va sans contredit à la cérémonie funéraire. Et tout ce que vous verrez ci-bas est fondé sur cette croyance bien ancrée dans le cœur du peuple Torajan :
“Sans une cérémonie funéraire “convenable”, l’âme du défunt causera malchance à sa famille.”

Généralement, il y a deux cérémonie funéraires : la première dès le décès; la deuxième, dès que la famille a complété tous les préparatifs (amassé suffisamment d’argent et trouver le bétail nécessaire).
 
Parfois, plusieurs mois, voir plusieurs années séparent les deux cérémonies; pour cause, il faut beaucoup, beaucoup d’argent pour organiser la deuxième cérémonie, réservée qu’aux familles davantage fortunées.

Un minimum de 24 buffles doit être sacrifié ainsi que plusieurs centaines de cochons. Et chaque Buffalo vaut au minimum 30 000$… Faites le calcul… Une famille peut même offrir en sacrifices jusqu’à plusieurs centaines de bêtes; plus la personne décédée est “importante” plus le nombre de buffalos offert en sacrifices sera élevé.

De plus, avant l’arrivée des religions modernes, la bourgeoisie sacrifiait des esclaves de la famille. D’ailleurs, on peut encore retrouver des crânes d’humains offerts en sacrifices sur la façade des plus anciennes maisons.

333












 
 
 
 
La sélection se fait judicieusement. L’ouverture de la cérémonie est marquée par le combat de buffles.
 328

Le plus fort de tous sera épargné. Tous les autres feront partis des offrandes.
 
007

Au centre du village du (ou des) défunt(s) se tient la cérémonie. La famille vient de partout en Indonésie et tous les villageois des alentours y sont conviés; c’est une grande fête!
 300

Seuls des bœufs de première qualité sont offerts en offrandes. Un buffle albinos est le plus prestigieux. La famille paiera jusqu’à 50 000$ pour une telle bête.

Cœurs sensibles… s’abstenir!
082













 
 
 
Un homme tranche la gorge du buffle.

067

Alors qu’elle se vide de son sang, cherche son équilibre et une porte de sortie, elle se rue dans toutes les directions.

068












 
 
 
 
En quelques secondes, c’est fini, on passe à une autre…

077

Loin de m’attendre à un tel “spectacle”, j’avais les émotions bien proches…  (C’était la première du troupeau à venir…)









090













 
 
 
Plus la “cérémonie” progresse, plus la scène ressemble à un “massacre”.  Sous les regards et encouragements de la foule de plus en plus animée, telle une ambiance de rodéo,  le duel homme-bête est frappant : les hommes défient les buffalos…
 
116


133

La scène est désolante…

150













 
 
 
Je ne verrai plus jamais le bétail de la même façon…
147
Ce fût une expérience bouleversante dans une atmosphère bien particulière. Émus, à la fois par le sentiment de se sentir privilégiés d’être là, et par la brutalité du geste. On doit impérativement se remettre en contexte afin de tenter de trouver un sens à tout ça…

Les sacrifices, les cérémonies, les festivités sont autant de preuves d’amour qu’un bel hommage rendu à leur(s) défunt(s).

153













 
 
 
Une fois que tout le bétail a été sacrifié, on fait boucherie!
030

La viande et les peaux sont mises à sécher.

506  













 

 
 
181












 
 
 
 
La terre étant étroitement liée et réservée à l’agriculture, les défunts ne sont jamais mis en terre. Des tombeaux sont creusés directement dans le roc, ces sites sont appelés Tau Tau.
 

237

Une statue de bois, représentant la forme réelle du défunt, sera placée sur la façade. Une fois de plus, un nombre minimal de buffalos doit être donné en sacrifices. Seulement les gens aisés pourront s’offrir leur effigie.

Si l’extérieur paraît petit, l’intérieur est étonnamment grand pouvant contenir toutes les tombes d’une famille entière.

178

La précision des reproductions faciales est surprenante.









 
 


306

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Également, ici sont érigés des monolithes en l’honneur des défunts. Un monolithe représente un mort prestigieux. C’est le seul endroit dans le monde où l’on connaît la raison exacte de la présence de monolithes.
 254 












 
 

 
Les corps des gens moins fortunés sont déposés par millier à l’intérieur de cavernes naturelles. On peut apercevoir, dans le bas de cette photo, des ossements humains tandis que des statues reposent sur les corniches du haut.

Ces trois journées passées à découvrir villages et sites sont évidemment culturellement très riches; ils amènent des  discussions familiales bien intéressantes.

214

Pour sillonner cette magnifique région, nous avons opté pour l’exploration en “scooter”, qui, pour nous, était le choix tout désigné étant donné la distance à parcourir, l’état des routes et la densité de la circulation. Également, un guide parlant très bien anglais nous a accompagnés durant trois jours, ce qui s’est révélé essentiel afin de comprendre la culture et les célébrations funéraires.

518

Des litres d’essence sont vendus sur des étagères en bordure de la route. Imaginez : 0,45$/litre!

165


 











 
 
Nos ballades nous offrent notre premier regard sur les rizières, symbole typique de l’ASIE.
243

Les gens s’affèrent à mettre en terre les repousses des plants de riz.
 
         241














 
 
Les rizières en terrains montagneux ne permettront qu’une récolte par année.
 

505














 
 
 
Les gens travaillent à détacher les grains de riz de leurs tiges.
            259

Au bout de trois jours, nous quittons la belle région de TANA TORAJA le cœur rempli d’émotions intensément vécues, les yeux pleins à craquer de paysages uniques et comblés par notre changement de rythme.



MAKASSAR (Sulawesi)

Bien heureux de retrouver le confort de notre lit, à  notre retour, nous nous offrons une virée en ville!

095















 
 
Nous rencontrons de bien bonnes personnes, dont M. Udi qui parle très bien anglais.  Il nous fait faire le tour de la ville en “pousse-pousse”, LE moyen de transport pour s’aventurer dans cette circulation à la fois dense et rythmée! Camions, voitures, taxis, motos, pousses-pousses se partagent les ruelles aussi étroites que cabossées.
DSCN5156

Au marché local, nous sommes surpris de voir autant de variété et de qualité de fruits et légumes. Heureusement que M. Udi est là pour nous traduire les prix! “Ça c’est bon? Oui, Ok je prends!”

DSCN5177















 
 
Avant notre départ, Usman, notre homme de confiance pour Myriam, et sa famille nous invitent chez eux, sur l’île Lae-Lae, pour un copieux repas sur le bord de l’eau au soleil couchant.

Nous restons sans mots devant tant de générosité, de gentillesse et d’attention. Malheureusement, la barrière de la langue nous aura empêché d’exprimer autant que désiré notre gratitude; Terima Kasih, Terima Kasih (Merci beaucoup) sont les seuls mots que nous avons trouvé à dire et à redire.
  DSCN5179













 

Pour Olivier, aucune barrière! la langue est bien secondaire… il a ramassé un pneu sur le bord de la rive, s’est mis à jouer et tous les enfants de l’île l’ont rapidement entouré.


Tout au long de notre séjour à Makassar, ils (familles de Usman et Udi) ont fait preuve d’une grande ouverture d’esprit en partageant avec nous leur quotidien, leurs traditions, leurs coutumes et des sujets aussi délicats que la religion. Grâce à eux, nous en avons appris un peu plus sur l’islam qui est pratiqué par plus de 85% de la population indonésienne. D’ailleurs, le jour comme la nuit, nous sommes bercés par les chants de la mosquée (mosjid) qui résonnent des quatre coins de la ville. Et en ce mois-ci de l’année, les musulmans sont en période de Ramadan, période de jeune et d’abstinence entre le lever et le coucher du soleil.

“ C’est le mois de la patience, et la récompense de la patience est le Paradis.”

En terminant, saviez-vous que Myriam signifie Vierge Marie dans la religion musulmane?


À bientôt!
Les Myriam en route vers Bali.