jeudi 28 novembre 2013

Fabuleuse la NAMIBIE!

 

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Voisine de l’Afrique du Sud, du Botswana et du Angola, la NAMIBIE est également bordée à l’ouest par quelque 1 500 km de côtes désertiques en bordure de l’océan Atlantique.

Devenu NAMIBIE en 1968, le pays, colonisé par l’Allemagne, puis par l’Afrique du Sud, a accédé à l’indépendance en 1990.

 

Découvrez avec nous la NAMIBIE… une surprise totale!

 

LÜDERITZ

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Après une navigation de 480 milles nautiques, nous atteignons le joli port de pêche de Lüderitz, niché sur la côte du désert de Namib, sauvage et balayée par les vents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De par sa toile de fond valonneuse, rocheuse, sablonneuse et même brumeuse le matin, règne à Lüderitz une atmosphère particulière.

 

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Lüderitz semble préservée du XXe siècle; cette ville donne l’impression d’appartenir à un autre monde!

 

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Lüderitz regorge d’intéressants édifices de l’époque coloniale. Avec son étonnante architecture et ses bâtisses hautement colorées rappellant davantage un petit bourg allemand, l’endroit est paisible et très agréable à découvrir!

 

 

KOLMANSKOP

Qu’est-ce qui peut avoir une fascination plus irrésistible que le diamant?

 

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C’est cette fascination qui a donné toute son étincelle à Kolmanskop, un ancien centre minier diamantifère jadis prospère.

 

 

Au début du XXe siècle fût trouvée la première pierre de diamant. L’excitation, le mystère, la violence, la chasse au trésor et la soif d’argent poussèrent tout à chacun à creuser le sable. En certains endroits, les dépôts étaient si abondants qu’il suffisait de se baisser pour ramasser des diamants. Peu à peu, les mineurs commencèrent à s’organiser et une ville sortit du sable : Kolmanskop!

 

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Dans le but d’exercer un certain contrôle, une “zone interdite” fût créée et la “Diamond Area” fût instaurée. Cette zone couvre actuellement 15% de la NAMIBIE.  En février 1909, la “régie du diamant” fût formée et les ventes de diamants ne devaient se faire qu’à partir de cette régie.

 

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À cette époque, la NAMIBIE est une colonie germanique et les pioniers allemands construisent ce petit village au milieu de cette mine de diamants à ciel ouvert; école, boulangerie, boucherie, fabrique de glace, piscine,  hôpital, rien ne manque aux besoins de ces expatriés allemands; il y a même un théâtre, un casino et une  salle de quilles pour divertir les mineurs et leur famille. Kolmanskop connaît alors son heure de gloire en plein milieu du désert.

 

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La récession mondiale qui suivit la Première Guerre Mondiale, fit chuter le cours du diamant. Rapidement les mines s’épuisent et les habitants se mettent à quitter les lieux. En 1956, les derniers habitants quittent Kolmanskop, livrant cette ville au sable et au silence.

 

 

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Quelques bâtiments ont été restaurés, mais la majorité sont  toujours envahis par les dunes de sable et l’atmosphère de ville fantôme perdure.

 

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Salle de quilles

 

 

 

 

 

  • Y-a-t-il toujours des diamants dans la région?  OUI!

 

 

En 1986, on recommença à prospecter la région. Il a alors été décidé qu’il était rentable d’ouvrir une nouvelle mine à Élisabeth Bay, située à 30km au sud de Kolmanskop. On estime les gisements de diamants à       3 milliards de carats.

 

 

 

 

 

 

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Nous reprenons la mer pour une navigation d’un peu plus de 230 milles nautiques rejoignant Walvis Bay; nous y laissons Myriam et prenons la route pour une escapade à l’intérieur du pays.

 

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Dès que nous prenons la route, nous somme plongés dans une vraie “aventure africaine”!

 

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La NAMIBIE est un pays d’horizons infinis; ses routes sont interminables et ses paysages se transforment sans cesse au fil de notre parcours.

 

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Un pays au climat rude et au relief inhospitalier, la NAMIBIE fascine par ses couleurs et ses contrastes.

 

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Nous passons de montagnes rocheuses, très foncées, presque noires, puis, soudainement, apparaissent des dunes de sable orangées-rouges. Le contraste est phénoménal!

 

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Et nous vivons tout un changement climatique; depuis des semaines, nous naviguons avec notre tuque sur la tête. Puis, à peine 100km de la côte, pouf! Le thermomètre fait un bond de 30 degrés! Nous nous retrouvons sous les chaleurs écrasantes du désert. Le choc est brutal!

 

 

** Attention, les paysages qui suivent peuvent donner mal aux yeux… mettez vos lunettes soleil!**

Dunes de SOSSUSVLEI

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Les dunes de Sossusvlei sont situées au milieu du grand désert de Namib qui donna son nom à la NAMIBIE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La mer de sable du désert de Namib couvre plus de 32 000km2 de la NAMIBIE.

 

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Le désert de Namib est le plus vieux désert du monde et renferme, non seulement les plus vielles dunes de sable du monde, mais aussi les plus hautes qui avoisinent les 400m de haut!

 

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Les dunes de Sossuslvlei ont été sculptées par les vents d’est qui ont transporté le sable rouge du désert de Kalahari, en Afrique australe. Roses pâles le matin, orangées en après-midi, elles prennent des teintes de rouges vifs au couché du soleil.

 

 

 

 

 

 

 

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Dead Vlei, un oasis asséché perdu au milieu du désert.

 

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Malgré la chaleur écrasante, nous prenons plaisir à marcher sur les dunes au sable…brûlant! Mais dès 11h, nous devons sortir de cette mer de sable, la chaleur devient insupportable!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Y’a de ces moments qui font “craquer” la maman!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dunes de sable de Sossusvlei figurent parmi les paysages les plus fascinants que nous ayons vus!

 

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Ici, les animaux vivent en totale liberté! Nous les croisons autant en dehors des parcs qu’à l’intérieur des réserves. Imaginez notre stupéfaction lorsque nous apercevons un zèbre et un autre, puis une girafe! Nous avons vraiment l’impression de vivre une Afrique “sauvage”!

 

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Ça grouille de vie au NAMIBIE!

 

 

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Nos premiers Oryx!

 

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Nous sommes très heureux davoir vu des Oryx, ce mammifère de la famille des antilopes, aux très longues cornes.

 

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Ce qui est encore plus impressionnant est de constater que ces animaux ont pu s’adapter à des conditions aussi rudes; ici, il n’y a rien : pas d’eau, peu de végétation, donc peu d’ombre; le désert, la chaleur… et nous, heureux spectateurs!

 

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Est-ce le destin de tous les “chars” qui ont osé s’aventurer dans le désert?

 

 

 

 

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Bien qu’il soit incapable de voler, l’autruche est l’oiseau qui court le plus vite au monde!

 

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Mais ici, rien ne semble la perturber!

 

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Les rares endroits ombragés sont très convoités!

 

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Les nids d’oiseaux couvrent complètement l’arbre. Lorsqu’il pleut (environ 2 semaines par an!), le nid tombe totalement au sol!

 

 

 

Parc national d’ETOSHA

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Nous nous sommes faits plaisir en nous offrant une dernière “journée-safari” dans le parc National d’Etosha, un incontournable en NAMIBIE!

** À défaut d’avoir vu des lions, nous les avons entendus! Le fait d’avoir dormi dans notre tente dans un camp protégé à l’intérieur du parc, nous a permis d’entendre le puissant rugissement des lions! Saisissant! **

 

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C’est beau l’AFRIQUE!

 

 

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Le Guépard; quelle belle bête!

 

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Nous ne pouvions quitter l’Afrique sans avoir vu de guépard. Comme il n’est pas venu à nous, nous sommes venus à lui!

 

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Nous avons visité le Cheetah Conservation Fund, une oeuvre du     Dr. Laurie Marker, qui  consacre sa vie à la sauvegarde de cet animal fascinant.

 

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Saviez-vous que le Guépard est le félin le plus menacé du monde?

 

 

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Si nous avons bien du mal à en observer, nos petits enfants risquent fort bien de ne jamais les voir… Il est grand temps d’agir...

 

 

C’est un animal surdoué et extrêmement intelligent, sans doute l’animal terrestre le plus fascinant; les Égyptiens le vénéraient, avec raison. C’est probablement parce que, aujourd’hui, nous avons perdu le respect de cette bête magnifique que le Guépard est appelé à disparaître…

Ce magnifique fauve a totalement disparu aujourd’hui du Moyen-Orient et du sud de l’Inde qu’il occupait jadis.

 

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La population mondiale du Guépard est évaluée à 12000 fauves, dont plus de 10% vivent en captivité.

Au NAMIBIE, il est légal d’avoir son guépard à la maison… Le Guépard se laissant domestiqué facilement. Akbar Le Grand (empereur moghol de l’Inde) en possédait plus de mille qu’il dressait à la chasse.

 

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On le connait surtout comme étant l’animal le plus rapide du monde. En effet, sa course peut atteindre 120km/hr!

Le Guépard est également le plus vieux félin toujours actif.

 

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Tous les guépards du Centre ont été recueillis dans la savane alors que leur mère avait été tuée ou morte de vieillesse.

 

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N’ayant jamais appris à chasser, ils sont nourris quelques jours par semaines par le Centre, alors qu’ils doivent se “débrouiller” par eux-mêmes les autres jours.

 

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Lors de notre passage au Centre, nous avons eu la chance de rencontrer la fondatrice, Dr. Laurie Marker; nous lui avons serré la main et avons dit : BRAVO! Guillaume a ajouté : “C’est un merveilleux monde que vous avez créé!”

Consultez le site www.cheetah.org  ou contactez cheetahscanada@cheetah.org

 

 

Les HIMBA

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Les Himba descendent d’une communauté d’éleveurs herero délogée par les guerriers nama au XIXe siècle qui se réfugia dans le lointain nord-ouest, où elle reprit son mode de vie semi-nomade, élevant des moutons, des chèvres et quelques bovins.

Aujourd’hui, ces communautés sont réparties au nord de la NAMIBIE et au sud du Angola.

Malgré le moderniste qui les entoure, ces hommes et ces femmes ont su préserver leur culture en toute dignité.

 

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En saison sèche, les habitants doivent parcourir, à pied, 7km pour rallier le point d’eau potable…

 

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Les femmes Himba portent toujours leur tenue traditionnelle; une jupe fait de peau de chèvre, des bijoux en coquillages, en cuir et en fer incrustés d’ocre et de boue. Elles s’enduisent la peau d’un mélange de beurre, de cendre et d’ocre pour lui conserver sa jeunesse.  Elles couvrent leurs tresses de la même mixture; l’effet est absolument impressionnant!

 

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Les femmes âgées arborent une étonnante peau lisse!

 

 

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Pour nous, c’est toujours saisissant de les croiser dans la rue, à la banque, à l’épicerie, à l’arrêt d’autobus et ce, toujours sans pudeur!

 

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Rares sont les endroits sur terre où chacun a su préserver ses racines, nous permettant d’aller à la rencontre de l’essence même des gens.

Rassurez-vous, le cellulaire est parvenu jusqu’à eux!

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C’est tout un “trip” que nous avons vécu en NAMIBIE; trop court, certes, mais intense!

Nous sommes tombés en amour avec la NAMIBIE; elle nous a fascinés en tout point! Fascinés par ses paysages diversifiés, fascinés par ses animaux en totale liberté, fascinés par ses gens si fiers.

J’ai lu : “Vous pourrez sortir de la NAMIBIE… mais vous ne pourrez sortir la NAMIBIE de vous!” J’ajoute : La NAMIBIE, à voir… et à revoir!

 

À bientôt!

Les Myriam en route vers le Angola.