Affectueusement surnommé Le Rocher de la Polynésie, Niue n’est pas seulement le plus petit pays indépendant du monde, mais également, le plus grand bloc de corail au monde!
Notre capitaine a repéré ce pays sur la carte, s’est documenté sur celui-ci et a dit : “C’est pas loin de notre route, cela nous fera un nouveau pays à découvrir, allons-y!”
Sans lagon, barrière protectrice entre la rudesse de la mer et la côte, Niue s’offre à nous dans toute sa pureté, sans habit ni artifice.
Ce pays, d’une superficie de 259 km2, est à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie Française. Avec l’aide de la Nouvelle-Zélande, avec qui il a une association volontaire, Niue réussi à subvenir à ses besoins et ainsi demeurer un pays à part entière. Également, les quelques 1500 habitants ont leur citoyenneté néo-zélandaise.
Le débarquement à terre est, à lui seul, une véritable expérience! Il est en fait très difficile; les vagues y entrent à vive allure et à grande envergure n’ayant rien pour les atténuer. Tout est cependant très bien organisé.
Une fois femme et enfants en sécurité sur le quai, Ghislain (toujours dans l’annexe)attache celle-ci à une grue, on actionne le palan (job de Guillaume et Olivier), puis il se laisse monter dans l’annexe.
Dès qu’il atteint la hauteur du quai, Ghislain débarque et guide la grue pour asseoir l’annexe sur une plate-forme amovible.
On dépose ensuite l’annexe dans le “stationnement”.
Aussitôt les pieds sur la terre ferme, un homme, d’une grande gentillesse d’ailleurs, nous conduit à la gendarmerie. Sachant que nous sommes canadiens, il s’empresse de nous amener à l’école, laquelle est une donation du gouvernement canadien, des suites de sa destruction en janvier 2004 au passage du cyclone Heta. (Remarquez tous les petits drapeaux canadiens peints sur la bordure du toit et sur les poutres.)
De plus, notre gouvernement a renouvelé la flotte de bateaux des pêcheurs perdus dans la catastrophe.
Nous prenons une fois de plus conscience que notre passeport canadien est une belle fenêtre.
La côte abrupte de Niue a su l’entourer de nombreuses grottes et cavernes, de ravins ainsi que de monuments rocheux tels que cet arche.
Après avoir marché 20 minutes à travers un sentier de coraux, nous sommes plongés dans un labyrinthe où grottes, cavernes et oasis se succèdent. (Remarquez l’échelle sur le long de la paroi tout au fond de la photo, là même où nous sommes descendus.)
Nous nous sommes amusés à fouiner tous les coins et recoins des grottes et cavernes, lesquelles représentent 20% de la superficie de Niue, également l’une de ses belles particularité.
Nuances de couleurs, de formes, stalactites et stalagmites; un phénomène naturel vraiment impressionnant et d’une grande beauté!
Notre bref séjour à Niue nous a permis d’explorer uniquement les grottes et cavernes à l’intérieur de l’île, mais il y en a autant sous l’eau. La pureté de l’eau et sa limpidité, avec une visibilité de plus de 75 mètres, en font un endroit idéal pour le snorkeling et la plongée sous-marine, sans compter l’incroyable possibilité de nager avec les baleines!
Entre juin et novembre, Niue est le 2e endroit au monde où l’on peut observer le plus grand nombre de baleines à bosse en migration vers le nord, le temps de venir se nourrir et s’accoupler, puis mettre bas la saison suivante.
Elles sont énormes, à la fois massives et élégantes. De notre ancrage, ce spectacle s’offre à nous matin et soir.
Si, ici au mouillage, nous sommes des spectateurs très contemplatifs, en navigation dans ces eaux-ci, ces mammifères marins sont une véritable préoccupation. À deux reprises, nous avons dû changer notre cap risquant la collision imminente avec des baleines à bosse. À un autre moment, un globicéphale a heurté notre coque, sans dommage, mais nous a donné une bonne frousse!
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