TONGA est un pays d’Océanie, appartenant à la région de l’ancienne Polynésie.
Les TONGA couvrent une superficie de 750 km². L’archipel, est constitué de plus de 160 îles et îlots répartis, du nord au sud, en trois groupes principaux : les îles Vava’u, les îles Ha’apai et les îles Tongatapu. Nous avons concentré nos activités dans les groupes VAVA’U et HA’APAI.
Le groupe des VAVA’U est de nature volcanique; les principales îles sont couvertes d’une végétation abondante et luxuriante.
Ce groupe d’îles nous apparaît comme un grand lac avec plusieurs baies bien protégées et de courtes navigations. Et on y dort si bien!
D’ailleurs la baie de Neiafu ( la ville principale des VAVA’U) est considérée comme une excellente protection en cas d’ouragans, communément appelé “Trou à ouragans”.
Tandis que le groupe des HA‘APAI est essentiellement des îles coralliennes de basse altitude.
Notre arrivée dans les TONGA correspond également à la fin d’une série de navigations totalisant 1500 milles nautiques enchaînés en peu de temps, soit depuis la fin de la Polynésie Française où escales et navigations se sont succédées à un bon rythme. Nous savourons donc pleinement cette pause avant de reprendre la route vers les Fiji.
Nous avons l’occasion de visiter quelques villages répartis sur les îles. Les Tonguiens, presque tous polynésiens, y vivent encore à la manière d’autrefois.
Pas de voiture, que des chemins de terre ou de gazon.
On y cultive la terre, chacun possède ses cochons et ses poules, le tout dans un décor évoquant la tranquillité. Lorsque nous croisons les gens, nous ne manquons pas de leur mentionner qu’ils ont un beau pays! Un large sourire apparaît!
En effet, TONGA est un pays très paisible, calme et sécuritaire; nous nous y sentons bien d’autant plus que les gens sont accueillants, souriants et toujours bien heureux de nous rencontrer.
L’église est au cœur des activités; d’ailleurs, le dimanche est jour sacré ici. Il est interdit de travailler, de pratiquer tout sport et de se balader en bateau. La vie s’arrête!
La cérémonie du dimanche est phénoménale; ce n’est pas tant le rythme des chants que la puissance vocale! L’église est pleine à craquer sans compter les dizaines de personnes assises par terre.
(Ci-haut, le portique de l’église.)
Également, l’habillement au quotidien y tient une très grande place. Bien sûr, le dimanche, les habits sont d’une élégance et d’une originalité bien particulières.
Régulièrement, en particulier le dimanche, tous les hommes portent le Ta’ovala (jupe recouverte d’une nappe de pandanus tissé).
À tout moment et peu importe l’endroit, il n’est pas rare de croiser un homme vêtu d’un tupenu (jupe traditionnelle).
Pour les femmes, en tout temps, il est interdit de se découvrir les épaules; il faut y penser avant de quitter le bateau!
Et les hommes doivent porter le chandail en toute occasion. Pas facile ça mon Oli!
Chaque île a son école à l’image des écoles de rang : un professeur pour 7-8 élèves âgés entre 6 et 12 ans. On y enseigne le Tongan (langue maternelle), l’anglais, les mathématiques, la géographie et les sciences. Par la suite, les enfants doivent aller étudier en “ville”.
Les enfants portent tous l’uniforme : blouse blanche et jupe rouge pour les fillettes; chemise blanche et bermuda beige pour les jeunes garçons. Encore là, les souliers sont laissés sur le portique.
À notre arrivée, tous les enfants se précipitent sur la plage; Olivier se joint toujours bien facilement à eux tandis que Guillaume est plus réservé. (Olivier est assis en haut à droite.)
À tout moment, nous somme accueillis bien chaleureusement.
Des femmes tissant à la main un immense “tapis” fait de pandanus qui sera vendu à Neiafu (VAVA’U).
Voici le marché de Neiafu où, chaque matin à l’exception du dimanche, nous pouvons acheter fruits et légumes locaux. Dans les petits villages, chacun cultive ce dont il a besoin; on n’y retrouve aucun marché.
Sur l’île Tauga, nous avons rencontré ce jeune homme, Abim, qui a, sous nos regards ébahis, monté tout en haut de ce cocotier à une vitesse hallucinante, puis a décroché quelques noix de coco dont il nous a fait cadeau.
Avec une débrouillardise épatante, il a affilé un bout de bambou lui servant à ouvrir la noix de coco, ce qu’il a fait, une fois de plus, à une vitesse spectaculaire.
Les enfants ont englouti l’eau de coco comme s’ils n’avaient pas bu depuis des lunes! C’était beau à entendre!
Puis, toujours avec cette débrouillardise à en épater plus d’un, il s’est fabriqué un porte noix de coco qu’il transportera chez lui.
Nous repartons bouche-bée et bien heureux d’avoir pu vivre cette belle tranche de vie locale.
Ici, il est commun d’acheter un cochonnet et de le faire dorer sur feu de bois. Nous avons vécu cette expérience pour la première fois; j’avoue que je n’étais pas chaude à l’idée, mais le tout s’est fait de belles façons, sans traumatiser personne!
Les TONGA regorgent de vrais belles plages et en grande quantité!
Certaines îles ont un relief plus abrupt, voir sauvage.
Tandis que d’autres regorgent de grottes et de cavernes où il est possible d’y pénétrer en annexe et même y faire du snorkeling à l’intérieur comme c’est la cas à Swallow Cave.
Bienvenue à l’intérieur de la cathédrale de Swallow Cave! Cette grotte est magnifique! Seul dommage, les nombreux graffitis sur les parois.
L’eau est d’une grande limpidité, même par des profondeurs de 60’; malheureusement, les coraux sont souvent ternes, donc très peu de poissons dans les alentours.
Atelier artisanal flottant; une idée vraiment originale!
De plus, ces îles abritent une grande variété d’oiseaux et de mammifères, parmi lesquels figure la roussette de Tonga, une grande chauve-souris endémique de l’archipel.
Et les impressionnantes BALEINES À BOSSE!
Les TONGA figure en tête de liste des endroits dans le monde où elles sont présentes en plus grand nombre à cette période-ci de l’année, soit entre juin et novembre. Période où elles quittent l’Antarctique pour venir se nourrir, s’accoupler et mettre bas dans les eaux chaudes du Pacifique Sud.
Nous nous payons la traite! Dans les VAVA’U, nous multiplions les excursions en annexe à la recherche des maîtres des lieux. Il ne faut pas hésiter à parcourir quelques milles en annexe le long de la côte pour les observer.
Parfois, nous avons pu les observer de près… J’ai alors fermé les yeux et dit aux garçons (qui s’amusaient à mes dépens) : dites-moi le pas, dites-moi le pas! Je suis loin de sauter à l’eau pour nager avec elles!
Dans les HA‘APAI, elles nous ont offert leurs plus belles cabrioles! En voilier cette fois, nous avons d’abord pu les observer tôt le matin, bondissant complètement hors de l’eau des dizaines et des dizaines de fois. Malheureusement, toujours hors de portée pour pouvoir les photographier; mais nous les avons vues de nos yeux vus!
Puis, nous avons coupé les gaz, et dans la plus grande tranquillité, nous avons observé trois de ces mammifères marins danser tout près de nous, presque juste pour nous. Malgré leur taille pouvant atteindre 15m, elle se déplace avec agilité et élégance. Ce matin-là, nous avons appris qu’elles pouvaient nager sur le côté…
Et sur le dos! Loin des cirques, loin des trucages, loin de se douter que nous l’observons, cette baleine à bosse nage belle et bien sur le dos! Le temps se fige, nous sommes éblouis par ce spectacle où nous sommes aux premières loges (sans même avoir réservé!). La nature est grandiose!
Dans un tout autre palmarès… et plus facile à photographier, bon nombre d’hibiscus sauvages croisés ça et là hors des sentiers battus où aucune trace de civilisation récente n’est présente.
Résultat de notre “atelier créatif libre” sur la plage; œuvre de Guillaume. Eux seuls savent si bien nous surprendre!
Voici maintenant nos “Robinson Crusoé” à la cueillette de fruits sauvages!
Et notre goûteur Olivier!
Difficile de résister à tous ces fruits; en fait, comme l’île est sauvage, même pas besoin de résister! Quel beau plaisir que de cueillir soi-même son régime de bananes, ses oranges, ses citrons, ses mandarines, ses papayes et ses noix de coco!
Aussitôt “spotté”, aussitôt tombé!
Bien que Ghislain n’escalade pas ce cocotier à la même vitesse que notre ami Abim, il a sans contredit la même débrouillardise!
Aie-je enfin trouvé quelqu’un de plus rapide que mon homme? Non, ça ne se peut pas!
“Maman, aujourd’hui j’ai un nouveau projet! Je vais me construire une cabane sur la plage!” (Olivier 6 ans)
Le lendemain…
“Maman, aujourd’hui j’ai un autre projet! Je vais me construire une cabane dans un arbre!”
Chose qu’il a fait complètement seul! Débrouillard mon ti-homme; t’as de qui retenir!
Cette pause est aussi l’occasion idéale pour reprendre un rythme d’école plus régulier; cours d’éducation physique! Y’à pire hein!
Et en plus de passer du très bon temps en famille, nous nous reposons beaucoup.
Olivier tient, pour la première fois, le bâton dans ses mains.
Notre équipage comprend maintenant deux rois du surf!
Puis Guillaume, en plus de faire la toupie sur la planche, apprend à lâcher le bâton et se laisse planer jusqu’au bateau.
Ce matin, les enfants ont joué gentiment sur la plage pendant que les parents travaillaient sur le bateau. Ça mérite bien une bonne citronnade bien fraîche!
SANTÉ À TOUS!
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