Myriam, bien entourée à l’îlot Moro, île des Pins.
La NOUVELLE-CALÉDONIE se situe dans la partie sud-ouest de l’océan Pacifique. Il s’agit d’un archipel comprenant une île principale, la Grande Terre (surnommée le “Caillou” soulignant sa grande richesse minérale), l’île des Pins et les îles Loyauté. La NOUVELLE-CALÉDONIE est un subtil mélange de Mélanésie, d’Asie et de France.
Le pilou, danse traditionnelle.
Ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’arrivent les premiers Européens. L’explorateur britannique James Cook découvre la Grande Terre en 1774, lors de sa seconde expédition scientifique à bord de la Resolution.
Au début des années 1850, le nombres d’îles à coloniser dans le Pacifique Sud diminue. Les français ont besoin d’une base militaire stratégique. En 1853, la France prend possession du pays.
La hutte ronde à toit de palmes, appelée case, est l’architecture traditionnelle et l’élément visible le plus frappant de la culture kanak.
Les Kanak, ce qui signifie “frères de la Terre”, sont des Mélanésiens, groupe présent dans quantité d’îles du sud-ouest Pacifique. Donc des descendants des premiers peuples s’étant établis en NOUVELLE-CALÉDONIE.
Le français est le moyen de communication universelle. Cependant, au sein du cercle familial, se pratique souvent la langue maternelle des parents; 28 langages kanak sont présents dans tout le pays.
Nous sommes agréablement surpris de n’entendre parler que français. On ne se pose pas la question, on dit “bonjour”!
Les femmes kanak préparent le bougna.
BOUGNA
De toutes les spécialités mélanésiennes, il faut impérativement goûter au bougna qui rassemble tous les aliments traditionnels de Mélanésie (igname, taro, patate douce, papaye verte, bananes, poulet/poisson), le tout mélangé dans du lait de coco et enveloppé dans des feuilles de bananier pour être cuit étouffée dans un four en terre pendant une ou deux heures. Bon appétit!
NOUMÉA
Centre névralgique de la NOUVELLE-CALÉDONIE, Nouméa concentre la plupart des services du pays et rassemble près de la moitié des habitants du territoire.
Nous ne passons que quelques jours à Nouméa, le temps de faire quelques travaux et un peu d’approvisionnement en denrées fraîches.
Nous y retrouvons une petite famille française rencontrée en Nouvelle-Zélande alors qu’ils y étaient en vacances. Heureux hasard, ce sont les vacances scolaires de Pâques, alors nous passons du bien bon temps avec Stéphane, Sandrine et leurs filles Noa et Lou. Ils font preuve d’une grande générosité et d’une grande disponibilité à notre égard; en plus de nous inviter chez eux, ils nous facilitent énormément la vie en nous “trimbalant” un peu partout et ainsi, nous faire découvrir Nouméa en dehors de son port.
BAIE DE PRONY
Magnifique levé du jour!
La Baie de Prony est immense et présente un nombre impressionnant de mouillages, très sûrs par tous les temps, ce qui en fait une excellente protection en cas de cyclones.
Les massifs de la NOUVELLE-CALÉDONIE sont extrêmement riches en fer, mais surtout en nickel, surnommé “or vert”, donnant à la terre cette teinte rouge. L’exploitation de ce minerai en fait le troisième producteur mondial derrière le Canada et la Russie. La Grande Terre possède le plus grand gisement de nickel connu dans le monde (25% des réserves de la planète).
Mangrove de palétuviers.
Revenons quelques jours en arrière…
Nous sommes dimanche matin 31 mars et venons tout juste d’arriver en NOUVELLE-CALÉDONIE après presque 6 jours de navigation. Au mouillage, en attente des formalités d’entrées, nous apercevons un homme, tout sourire, venant à notre rencontre avec son embarcation. Et devinez quoi? Il parle québécois! Et que nous apporte-t-il en guise de bienvenue? Des pâtisseries françaises! Il y a de ces douceurs qui font du bien!
Benoit et sa conjointe Marie-Josée ont entendu parler de nous par l’intermédiaire d’un ami commun; ils surveillent notre route attendant notre passage en NOUVELLE-CALÉDONIE. Nous sachant tout près, ils nous écrivent; il n’en fallait pas plus pour qu’on ait le goût de les rencontrer.
Le bonheur est parfait pour notre Guillaume : un ami garçon de son âge, québécois en plus!
Guillaume et Jérémie
Le travaille les ayant amenés en NOUVELLE-CALÉDONIE, ils y vivent depuis presque deux ans. Ce fût bien agréable de passer du temps avec eux dans la Baie de Prony. Aussi, nous apprenons qu’il y a une belle communauté de québécois vivant et travaillant en NOUVELLE-CALÉDONIE, notamment dans l’industrie minière.
Loreena et Olivier.
Très bel aménagement des sources thermales; idéal pour notre pique-nique!
Toujours en compagnie de nos amis québécois, nous découvrons les beautés de l’îlot Casy.
Là où tous les types de végétation de la Grande Terre y sont représentés. Notamment, l’alliance des pins colonnaires, des plages de sable blond et de la terre rouge est extrêmement jolie.
Une très belle fin de semaine, chaude, en très bonne compagnie. Il n’y a nul doute que nous nous reverrons au Québec.
Benoit, Marie-Josée, Jérémie et Loreena : Au revoir et à bientôt!
ÎLE DES PINS
Souvent qualifiée, à juste titre, de “Joyau du Pacifique”, l’île des Pins doit son nom à l’explorateur britannique James Cook, inspiré par les pins colonnaires qui se dressent fièrement le long du rivage. Pour la population locale, cette terre tropicale s’appelle Kunié.
Si plusieurs navigateurs nous l’ont décrit comme étant leur coup de cœur de tout le Pacifique, une fois sur place, nous ne pouvons qu’être éblouis!
Nous y trouvons les plus belles plages rencontrées jusqu’à maintenant, notamment celle de la Baie de Kuto où le sable y est d’une douceur à faire fondre n’importe quels petits pieds!
Vue sur les îlots Brosse (au fond) et Aventure (en avant-plan).
La NOUVELLE-CALÉDONIE s’enorgueillit d’un immense lagon, le plus grand au monde.
Du sommet Pic N’Ga (262 m), nous pouvons en apprécier toute sa splendeur. La journée est parfaite et les WOW se succèdent sur 360 degrés.
Au loin se dessine la Baie d’Upi et la Baie Saint-Joseph.
Au premier tiers de la plage de Kanumera se dresse “le rocher”, tapu (tabou), un impressionnant affleurement de corail relié au rivage par une lichette de sable.
Les pirogues, ces embarcations taillées dans des troncs d’arbre, dotées d’une voile triangulaire constituaient le moyen de transport traditionnel des tribus dans les îles.
Ce qui en fait le moyen par excellence pour explorer les nombreux bassins d’eau peu profonds de l’île des Pins.
Nous avons également la chance de recevoir nos amis Sandrine, Stéphane et leurs filles Noa et Lou venus nous rejoindre par avion de Nouméa.
Week-end de rêve! Des îlots, tels Moro et Brosse, juste pour nous tout seul. (Ci-haut, l’îlot Moro vu du haut de notre mat)
Où est Ghislain!
Bleu pâle, bleu ciel, bleu foncé, bleu ardoise, bleu azur, bleu lavande, bleu turquoise, bleu horizon, bleu d’outremer; en NOUVELLE-CALÉDONIE, je vois la vie en bleu! Ma couleur préférée!
Les pins colonnaires, l’eau turquoise, les plages de doux sable blanc, un ciel bleu : voici l’image qui reflète bien pour nous la beauté de la NOUVELLE-CALÉDONIE.
Du temps de qualité à savourer la chance que nous avons, à profiter de cette grande beauté, à échanger et à partager nos expériences de vie et de voyages; une amitié naissante et grandissante avec des amis que nous aurons impérativement le goût de retrouver quelque part, ici ou ailleurs.
Une image vaut mille mots!
Fleur de la passion, se transformant en fruit du même nom.
BÉNITIERS
Tortue verte qui abonde dans la baie de Kuto.
Le tricot rayé, vivant autant dans l’eau que sur terre. Bien qu’il n’attaque rarement, son venin est mortel.
Bulime; escargot qui a élu domicile sur le sol de la forêt tropicale. Il est endémique à l’île des Pins.
Vestiges de bagne, lieu de détention des prisonniers soumis aux travaux forcés.
Transformée en colonie pénitentiaire, la NOUVELLE-CALÉDONIE voit débarquer près de 30 000 hommes et femmes déportés pour divers crimes. Les prisonniers politiques sont extrêmement nombreux. Parmi eux, 4 300 communards sont envoyés sur l’île des Pins. On dit qu’ils vivent alors “l’enfer au paradis!”
C’est à l’île des Pins que nous avons le bonheur de retrouver nos amis Dorénavant et Savuti, fraîchement arrivés de la Nouvelle-Zélande. Beaucoup, beaucoup, beaucoup à se raconter!
Chaque minute en est une de qualité. Les enfants reprennent eux aussi le temps perdu. Rose-Marie & Camille (Dorénavant), Guillaume et Olivier.
Baie d’Oro, superbe endroit où, à marée basse, la mer se retire laissant derrière elle un vaste bassin d’eau turquoise appelée “la piscine”.
En compagnie des équipages Dorénavant et Savuti, nous y passons la journée. Le site est fabuleux! Du plus petit au plus grand, l’exploration sous-marine y est très accessible. De l’eau jusqu’aux genoux, il suffit d’enfiler son masque et une belle diversité de poissons s’offrent à nous. Les plus endurants vont remonter le courant jusqu’au bras de mer.
Côté mer, on peut facilement voir le résultat d’un vent soutenu des derniers jours.
La petite famille Dorénavant explore les fonds marins.
Une partie des Savuti : Nathalie, Arnaud et Antoine.
Les journées sont à la fête et tous sont heureux de partager leur expérience de la dernière traversée et leur itinéraire des prochains mois.
Et tous y trouvent leur compte!
Olivier et Antoine…
Les garçons sont heureux de se retrouver entre gars…
(Nicolas et Guillaume)
Et les filles sont heureuses de se retrouver entre filles!
(Camille, Marion et Rose-Marie)
En remontant la rivière, nous apercevons ce site tapu (tabou), bordé de manou (étoffes) .
La jolie bande se remet en route et tous sont unanimes :
Ça c’est une belle journée!
Les jours suivants se déroulent dans la même ambiance de vacances. Planche à voile, kayak, wake-board, trippe, snorkeling, natation; un vrai camp de vacances!
Tous ont travaillé très fort ces dernières semaines, tous apprécient ce temps de repos. Il est rare de s’offrir autant de répit.
La belle vie!
5 équipages (Dorénavant, Savuti, Gwennili, Free Spirit et Myriam), 10 enfants, 9 adultes, une plage, une baie juste à nous.
Les enfants profitent…
La simplicité de notre quotidien; c’est ça le bonheur!
Vient le moment où il faut partir; nous trouvons difficile de quitter ce petit lit douillet d’autant plus que nous prenons tous des routes différentes. Heureusement, nous nous recroiserons dans les prochains mois.
D’ici là, les Myriam partent à la découverte des Vanuatu!
À bientôt! xx
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