Nous avons quitté Ste-Lucie à 6h ce matin pour une navigation d’environ 55 milles nautiques nous menant dans l’archipel des îles des GRENADINES où nous passerons le prochain mois à voguer d’île en île. Nous étions 5 voiliers québécois à naviguer vers BEQUIA tous à quelques milles d’intervalle les uns des autres (Amyrick, Coïncidences, Julia Maria, Namar et Myriam).
Nous en profitons, car dès demain, les vents ne seront plus favorables. Au menu aujourd’hui, vent de l’Est de 15 à 20 nœuds, vagues d’environ 10 pieds avec pointes à 15 pieds et courant allant d’un nœud et demi à trois nœuds (dans le pif!). Le courant nous ralenti donc passablement (il paraît que c’est la faute de la pleine lune…). Toujours dans l’espoir de faire uniquement de la voile, nous décidons de faire voile-moteur : au départ pour charger nos batteries, ensuite pour lutter contre le courant, en mi-journée car le vent diminue lorsque nous longeons la côte sous le vent de l’île St-Vincent (cette accalmie nous permettra de dîner tranquillement) et enfin, pour arriver avant la tombée de la nuit. L’art de savoir mettre les priorités aux bonnes places…
Ceci étant dit, nous avons eu une très belle journée de navigation et avons atteint notre objectif principal : nous sommes arrivés bien avant la tombée de la nuit (vers 14h30)!
Nos navigations se font avec l’aide exceptionnel de notre 3e équipier, notre pilote automatique. Mais aujourd’hui, lorsqu’une vague courte vient du travers, le pilote a du mal à tenir son cap, ce qui nous a amène à barrer à plusieurs reprises pour mener Myriam à bon port.
Sérieuse la madame! Pour moi, barrer est relativement nouveau. J’ai tellement tout à apprendre dans ma nouvelle vie que chaque chose vient en son temps. Comme mon capitaine le dit si bien : Vaut mieux bien métriser les apprentissages que d’essayer de tout faire en même temps et de s’éparpiller! Et je me rends compte que j’aime plutôt ça barrer!
Grosse journée pour nos moussaillons…
Guylaine, ça te rappels de bons souvenirs?
Guillaume contre les effets de la gîte.
Aujourd’hui, ce fût au tour de Guillaume à subir les contres coups de la mer… Faut dire qu’écouter des films à l’intérieur n’aide pas!
Ne vous inquiétez pas, Olivier sait bien se reprendre une fois la navigation terminée!
“Papa, fais-moi un petit lit!”
Souvent, Guillaume et Olivier s’allongent de chaque côté de la table du cockpit. Dure, dure la vie de moussaillons!
Voilà, c’était une petite tranche de vie à bord de Myriam en ce jeudi 27 mai 2010.
C'est plaisant de lire les p'tits détails de votre quotidien!
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