MONT COOK dominant le glacier Hooker
Il y a le dépassement de soi sans relâche, il y a les moments en famille intensément vécus, il y a la richesse des rencontres et, il y a les paysages extraordinaires lorsque tous les éléments de la nature sont rassemblés. Lorsque l’une de ces émotions nous remplis le cœur, l’essence même de notre voyage est atteint, nous savons pourquoi nous avons eu, un jour, le goût de vivre cette aventure!
Nous laissons Myriam à la marina d’Opua et partons visiter l’île du SUD!
Presqu’à mi-chemin entre Westport et Greymouth, sur la côte Ouest, un amas de roches calcaires, formé par l’érosion, rappelle un empilement de crêpes d’où son nom “Pancake Rocks”.
LA RUÉE VERS L’OR…
À partir de 1860, on fait la découverte d’Or le long de la côte Ouest de l’île du SUD. Des villes “champignons” vont naître à une vitesse fulgurante. À titre d’exemple, la ville de Gladstone passera d’une dizaine d’habitants à plus de 7000 dans une même année…
40% de la main d’œuvre minière provient du Sud de la Chine.; voici le quartier chinois de la ville d’Arrowtown.
En moins de 40 ans, l’épuisement des gisements aurifères font de la majorité des villes minières, des villes fantômes.
Nous avons eu la chance de visiter la ville reconstituée de Shantytown qui relate cette époque.
Fontaine d’eau, moyen utiliser pour éroder le sol aurifère.
Et de chercher de l’Or comme autrefois.
Il suffit de filtrer le sable de la rivière et seules les particules d’Or reste collées sur les parois de l’assiette.
Et nous en avons trouvé!
Les gisements n’étant plus assez riches pour être exploités commercialement, nous retrouvons toujours des adeptes le long de la rivière Gladstone.
Ce chercheur d’Or nous montre fièrement sa récolte de la journée.
Bien que plutôt tranquille en cette fin d’après-midi, le centre-ville d’Oamaru témoigne d’un passé prospère avec ses bâtiments en calcaire.
LA FAUNE…
On compte une grande variété d'oiseaux, dont 23 espèces endémiques.
Kea, gros perroquet de l'île du Sud de NOUVELLE-ZÉLANDE. Il est doté d'un long bec acéré. Omnivore, il se nourrit de fruits, de graines, de feuilles et de carcasses de moutons.
Péninsule d’Otago; véritable parc animalier à ciel ouvert!
Albatros Royal couvant son œuf dans la Péninsule d’Otago.
Les oiseaux en âge de se reproduire arrivent à Taiaroa Head (péninsule d’Otago) en septembre. Le nid est construit début novembre, un œuf d’environ 500g est pondu dans le même mois. Les deux parents partagent la tâche de l’incubation en se relayant tous les 3 à 8 jours pendant une période de 80 jours; quand l’un couve l’œuf, l’autre part se nourrir en mer. Quand le poussin sort enfin de sa coquille, fin janvier-début février, les parents vont intervertir leur rôle : pendant que l’un garde le jeune, l’autre est en mer pour récolter la nourriture nécessaire. Après avoir, pendant presque 12 mois, porté un œuf et élevé leur petit, les parents quitteront la colonie pour passer un an de vacances en mer avant de revenir se reproduire.
Saviez-vous que l’Albatros peut faire plusieurs mois, voir quelques années en mer sans revenir à terre? Également, il s’hydrate à partir d’eau salée en rejetant le sel grâce à des ouvertures situées de chaque côté de son bec!
ALLONS À LA DÉCOUVERTE DES PINGOUINS…
Il existe 18 espèces de pingouins dans le monde; malheureusement, la majorité de ces espèces sont en voie de disparition et 6 d’entre elles dont le Yellow Eyed Penguin disparaîtront avant la fin de ce siècle.
Sur l’île du SUD, nous avons pu observer deux espèces de ces animaux à la fois mignons et maladroits : le Yellow Eyed Penguin et le little blue penguin.
Tous les efforts de la réserve visitée sont dirigés vers la protection des pingouins à yeux jaunes. Ils sont les maîtres des lieux, nous sommes les spectateurs privilégiés. Des passages sous-terrains permettent de nous déplacer discrètement d’un endroit à l’autre. Un jeu de cache-cache s’installe entre les pingouins et nous; l’aménagement parfait pour nos petits explorateurs! Aussi, des sites de nidification sont aménagés ici et là.
Pour nous, c’est l’opportunité rêvée de pouvoir les observer de très près.
Pingouin juvénile
Si le Yellow Eyed Penguin regagne la terre ferme en fin d’après-midi, le Little blue Penguin attend la tombée de la nuit pour regagner la plage. Spectacle unique!
Ils arrivent par dizaine telle une vague au loin, se précipitent sur la plage, scrutent l’horizon, puis se dirigent instinctivement vers leur nid où attendent leurs bébés en quête de nourriture. D’ailleurs, nous entendons très bien les bébés appeler leurs parents.
ÈRE DE GLACE…
Sites de recherches idéals pour comprendre les changements climatiques, la NOUVELLE-ZÉLANDE possède plusieurs glaciers dont deux sont encore très accessibles : Franz Joseph et Fox Glacier.
Fox Glacier
Franz Joseph Glacier
Donner la chance à nos enfants de mettre les pieds sur un glacier avant que ce dernier ne disparaisse complètement était l’un de nos souhaits de ce voyage; notre cadeau de Noël familial!
Olivier et Guillaume aux premières loges juste derrière notre guide.
Avec l’aide de crampons, nous avons pu observer rivières, cavernes et crevasses.
On peut également apercevoir le “moraine” (accumulation de débris rocheux).
Ici aussi, nous pouvons constater le réchauffement planétaire; la vitesse de fonte des glaciers s’accentue année après année. Ces dernières années, les étés de plus en plus chauds ont eu des effets considérables sur la fonte des glaciers.
Nos 5 journées passées dans “l’Ère de glace” ont donné droit à de belles discussions; Que pouvons-nous faire pour préserver notre belle planète?
Il pleut! Pourtant les caprices de dame météo nous semblent bien secondaire, car aujourd’hui, pour nous, l’important va davantage à la chance d’avoir pu vivre ces instants à proximité d’une nature si fragile.
La côte Ouest de la NOUVELLE-ZÉLANDE est l’une des plus arrosée du monde avec des précipitations totalisant plus de 7 mètres d’eau par année! C’est beaucoup d’eau… C’est ce qui lui a valu le surnom de “Wetland” (au lieu de Westland)! Une moyenne de précipitations de 270 jours/an, soit 2 jours sur 3! D’y être une journée qu’il ne pleut pas est déjà une chance…
Et d’y être avec un ciel bleu, c’est magique!
Lac Matheson
Ce matin, nous avons un rendez-vous; genre de rendez-vous qu’il ne faut absolument pas manquer!
Une nature parfaite nous attend!
Vue sur les Monts Cook et Tasman.
Nous l’attendions cette journée plein soleil! Et nous en avons apprécié chaque minute. Matin, midi, soir, tous les reliefs y ont passé!
Lac Matheson surnommé “lac miroir” et Mont Cook en toile de fond.
Y’a pas de mots! Nos sourires nous font sécher les dents; c’est ça le bonheur! Profitez du moment présent!
LE MONT COOK…
Lorsqu’on regarde par la fenêtre…
Le majestueux MONT COOK domine l’horizon!
Une randonnée qui en met plein la vue…
Une fois de plus, la nature est au rendez-vous… et nous aussi!
Qui pourrait penser que Ghislain est grippé?
Hé oui, on se croirait en plein hiver au Québec avec tous les petits nez qui coulent!
Puis soudainement, l’impressionnant Mont Cook se dessine… Il s’offre à nous sous ses plus beaux atouts!
Le Mont Cook est le point culminant de l’île avec ses 3 754 m d’altitude.
Dans ce parc, la mémoire d’un grand néo-zélandais est omniprésente : Sir Edmund Hillary. Premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest; il a également traversé l’Antarctique en véhicule motorisé.
Il est un héros et son portrait figure sur les billets de 5$.
FIORLAND…
Mitre Peak culminant à 1692 m.
Milford Sound regroupe les fiords les plus visités de tout Fiorland National Park. Milford Track, souvent décrit comme l’un des plus beaux sentiers de randonnée au monde, est très prisé des randonneurs expérimentés avec son parcours réparti sur 4 journées totalisant 53.5 km de marche. Plusieurs mois d’avance, voir une année sont nécessaires pour réserver les quelques places disponibles chaque année.
Pour la famille, nous avons opté pour la croisière sur le Milford Sound, long de 22 km à proximité des fiords, des falaises et des cascades.
Notre visite du parc sous la pluie nous aura permis de contempler une centaine de chutes d’eau dans une même journée!
Humbolt Falls
SUR LA ROUTE…
Vue sur le Mont Hooker
La portion de route entre les glaciers et Queenstown est particulièrement belle! C’est pas compliqué, je l’aurais fait toute à la marche tellement c’était agréable pour les yeux!
Les précipitations varient considérablement dans cette région; combiné à l’altitude, l’effet sur la végétation est très significatif. Nous passons de sommets enneigés à montagnes recouvertes d’une végétation beaucoup plus aride.
Les Remarquables près de Queenstown.
Enfin, la visite du Centre Antarctique à Christchurch nous aura permis, l’instant de quelques heures, de nous mettre dans la peau des scientifiques et de découvrir le Pôle Sud… et d’avoir frèttte!
Un film en 4D nous a fait voyager jusqu’au Pôle Sud et d’en découvrir nombreux trésors, de quoi nous donner le goût d’y aller…
Aussi, l’environnement des petits pingouins bleus a été reproduit.
Un paysage d’hiver a été reconstitué avec de la neige, une glissade, un igloo; nous avons même eu droit à une simulation de tempête de neige! Nous ne nous sommes pas sentis trop dépaysés… Olivier a glissé sans cesse; c’est là que nous avons réalisé que la neige lui manquait!
Ce fût 3 semaines fabuleuses à parcourir l’Île du SUD; c’est beau la NOUVELLE-ZÉLANDE; pas toujours chaud, chaud, mais très beau!
Lorsque nous prenons conscience de toute la route à parcourir et des frais engendrés assez élevés (tout est cher!), nous réalisons que nous sommes vraiment choyés de pouvoir visiter l’intérieur de ce magnifique pays. À titre d’exemples : généralement, le prix de l’essence est de 2,10$/litre, mais nous avons payé jusqu’à 2,40$/litre; les frais de camping pour une tente se situent régulièrement à pas moins de 60$/nuit!
Ah! que c'est beau les montagnes!! Des paysages à couper le souffle! Ca fait drôle de vous voir dans la neige...
RépondreSupprimerBonne exploration en Nouvelle-Zélande et bonne année à votre famille!!
Julie et Eugène