RODRIGUES
MAURICE
RÉUNION
RODRIGUES; Un havre de paix!
Au petit matin du 11 mai, après 6,5 jours de belle traversée, se dessine à l’horizon l’île de RODRIGUES.
RODRIGUES est la plus petite des trois îles formant les îles Mascareignes avec sa “mère-patrie”, l’île Maurice, et sa “cousine”, La Réunion.
Avant même d’être amarré au quai municipal de Port Mathurin, se dévoile à nous le vrai trésor de RODRIGUES et le plus beau des cadeaux de bienvenue :
Une gentillesse hors du commun et des sourires éloquent!
Rapidement, nous nous y sentons bien et notre séjour à RODRIGUES s’avère être un véritable havre de paix… et de plaisir!
PORT MATHURIN
Port Mathurin est la capitale et le centre économique de RODRIGUES. Malgré son côté très “pratique” et “organisé”, les gens qui y habitent, comme partout ailleurs sur l’île, semblent avoir échappé au tourbillon de la vie moderne et sont habités par un réel “Temps de vivre!”
Ici, tout le monde se connaît; l’entraide, la solidarité et le partage sont des valeurs premières. Et l’étranger est accueilli avec une gentillesse spontanée; trésor rare!
Panneau créole
Dans le transfert de Rodrigues et Maurice aux Britanniques, Napoléon exige l’enseignement du français pendant le siècle suivant la prise de possession. Depuis, la langue de Molière est enseignée à l’école. La langue principale est le créole qui s’inspire beaucoup du français. De ce fait, tout le monde nous parle en français… et de Céline Dion!
“Papa, crois-tu qu’ils ont de l’asphalte à RODRIGUES?”
Aussitôt arrivé qu’Olivier a enfourché sa trottinette… et a fait tourner bien des têtes sur son passage!
Les Rodriguais avaient le Solitaire…
Les Mauriciens avaient le Dodo!
Ils étaient lents et peu craintifs. Dû à leur chair très convoitée et à leur incapacité à voler, ils étaient des proies faciles pour les chasseurs. Mais ils n’ont pas seulement été exterminés par la chasse; leurs oeufs ont été détruits par les animaux domestiques introduits par les Européens, en particulier les chiens et les cochons. La dernière observation d’un Dodo vivant date de 1681 et le Solitaire a disparu vers 1761.
RÉSERVE DE TORTUES GÉANTES FRANÇOIS LEGUAT
“On peut faire cent pas sans toucher terre tellement il y a de tortues géantes!”
Voilà l’une des premières citations du premier colonisateur de RODRIGUES, l’explorateur François Leguat après avoir posé pied sur l’île en 1691.
300 000 tortues terrestres géantes couvraient alors les terres de RODRIGUES. Moins d’un siècle plus tard, soit en 1795, les tortues terrestres avaient complètement disparues de la surface de RODRIGUES… l’exploitation humaine et la destruction de leur habitat étant responsables de l’extermination totale de l’espèce.
Grâce aux écrits de M. François Leguat, on peut, aujourd’hui, avoir une vision juste de la faune et la flore d’origines.
C’est pourquoi deux espèces similaires de tortues terrestres, Aldabra et Radiata, venant respectivement des Seychelles et de Madagascar, ont pu être réintroduites dans un environnement naturel avec 19 hectares de végétation endémique qui recouvrait, à l’époque, la totalité de RODRIGUES. Ces deux espèces ont été favorisées se rapprochant davantage de celles présentes originairement.
Comme nul part ailleurs, nous pouvons les approcher, même les toucher. Habituées aux caresses humaines, elles s’étirent le cou pour apprécier davantage…
Et prennent la pause “sourire”!
Située au sud-est du lagon, l’île aux Cocos est le refuge naturel par excellence pour plusieurs colonies d’oiseaux de mer.
Bien que tout soit mis en place pour assurer la tranquillité nécessaire à la reproduction de ces espèces, des excursions sont organisées pour nous permettre d’admirer cette faune unique.
Et la beauté des lieux n’est pas en reste!
Goélette blanche aussi appelée “oiseau la Vierge”, est un oiseau très éléguant avec son plumage entièrement blanc. De manière très originale, la Goélette blanche pond son oeuf directement sur une branche, dans une petite incrustation créée avec son bec.
Très propre de sa personne… elle ira immédiatement se laver si on lui touche!
Et de manière très inusitée, elle abandonnera son oeuf si on lui touche de la même façon qu’elle abandonnera son petit si, par mégarde, on pose la main sur lui! Alors, gardez les mains dans vos poches!
Le Noddi Marianne fait son nid à partir de feuilles et d’algues cimentées avec de la “fiente”.
Le Noddi Brun est de plus grande taille que le Noddi Marianne et fait son nid aussi bien dans les arbres qu’au sol.
Bien conciliant, ce Noddi Marianne a eu la gentillesse de nous dévoilier son oeuf, puis de le couvrir dès que nous avons poursuivi notre chemin!
Séchoir à pieuvres
Le mets de prédilection des Rodriguais est la pieuvre (ourite). À marée basse, nombreux sont les pêcheurs à sillonner le récif corallien à la recherche d’ourites.
La pieuvre est mise à sécher pour une période de 5 à 7 jours afin d’en prolonger sa conservation avant son exportation.
La pieuvre se faisant de plus en plus rare et de plus en plus petite, une saison de pêche a du être établie afin de préserver à la fois la denrée rare et le récif corallien.
Trou d’Argent
Une agréable randonnée le long du littoral nous permet de vagabonder à travers les jolies “criques” et d’apprécier la tranquilité et l’authenticité des lieux.
Anse Bouteille
Mes hommes en compagnie de M. Gilbert, capitaine du port à Mathurin, et son épouse Diane, une dame native de Trois-Rivières; oui oui, tout près de chez nous!
Il n’y a pas à dire, la population de RODRIGUES s’est montrée des plus aimables et les gens du port ont été particulièrement accueillants, toujours le coeur sur la main pour faciliter notre séjour chez eux.
MAURICE; Une île multiculturelle!
Au départ de Rodrigues, les conditions de navigation nous sont très favorables et c’est un vent “au portant” qui nous pousssent à MAURICE, appartenant également aux îles Mascareignes.
Nous nous posons à Port Louis, capitale de l’île MAURICE et important centre portuaire.
Dans ce joli décor, nous profitons d’une main d’oeuvre qualifiée et abordable pour effecturer quelques travaux sur Myriam.
Un peu à l’écart du chaos de la ville, le Caudan Waterfront, avec ses nombreuses boutiques et restaurants, est une petite ville dans la ville. Puis, l’endroit est tranquille et agréable!
Le marché de Port Louis est très impressionnant avec sa grande diversité de fruits et légumes, sans compter l’artisanat local qui est de très bon goût.
Les Mascareignes sont considérées, à juste titre, comme les sociétés les plus multiculturelles au monde de par leur diversité ethnique. En effet, ces îles “sucrées” de l’Océan Indien, situées au carrefour de la route des épices, ont vu leur territoire colonisé par des gens venant de trois des cinq continents : Afrique, Asie et Europe.
De façon admirable, ces îles constituent un mélange harmonieux de cultures et de religions. Ici, temples hindous et pagodes chinoises côtoient mosquées boudistes et églises catholiques.
Un cadre “urbain”… un calme “rural”!
Une fois les travaux terminés, nous en profitons pour aller nous ballader à l’intérieur de l’île.
Lorsqu’un “petit” champion rencontre un “grand” champion…
Olivier a la chance de rencontrer son idole, le coureur des mers, Michel Desjoyaux, plus grands lauréats, toutes catégories et générations confondues, des courses maritimes mondiales.
M. Desjoyaux est de passage à MAURICE pour une course-spectacle.
Authographe à la main, Olivier revient au bateau avec le sourire d’un vainqueur!
Les Bois-Francs bien représentés à MAURICE : Mme Jocelyne, Olivier, Mme France, Mme Pauline, Annie et Guillaume.
À Grand Baie, nous y rencontrons des gens de Victoriaville. Oui, oui tout près de chez nous! Madame France De Chazal, une dame des Bois-Francs dont le mari était mauricien, est en vacances dans sa résidence de MAURICE avec deux de ses amies. Elle a la gentillesse de nous inviter à partager un somptueux repas typiquement mauricien. Un moment très agréable!
La Terre des sept couleurs de Chamarel est un endroit à ne pas manquer à MAURICE.
Ce phénomène naturel est le produit profondément décomposé et modelé par le ravinement de la roche volcanique. Le climat chaud et humide a favorisé la décomposition du basalte à l’argile.
Une forte composition de fer et d’aluminium est responsable du mélange des couleurs; le fer porte les teintes de gris et de rouge tandis que l’aluminium laisse des dégradés variant du bleu au vert.
D’origine volcanique, MAURICE s’élève, à partir d’une plaine basse située au nord, jusqu’à un plateau central couvert de plusieurs lacs d’où partent de nombreux cours d’eau et de spectaculaires cascades.
Cascade Chamarel d’une hauteur de 100m.
Cascade Rochester; des coulées de lave datant de plusieurs milliers d’années se sont cristallisées en forme de colonnes verticales.
Moment privilégié… à savourer en silence!
Nénuphars géants au Jardin des Pamplemousses.
Ses feuilles sont les plus grandes feuilles de nénuphar du monde : elles peuvent atteindre 3 mètres de diamètre.
Si parfaite la nature!
Fleur de Lotus sacré
Quel beau plaisir qu’est celui de cueillir de petits fruits sauvages.
Guillaume remplit ses poches de goyaves à MAURICE!
Et Olivier cueille des goyaviers, excellents petits fruits, que nous avons la chance de cueillir en bordure des sentiers à la RÉUNION.
Champs de canne à sucre
L’exploitation de la canne à sucre occupe plus de la moitié des terres cultivées à MAURICE et RÉUNION.
Le secteur agroalimentaire permet d’importantes exportations de sucre, de mélasse et de rhum, mais l’économie des îles repose de plus en plus sur le tourisme, qui a connu un grand essor depuis les années 1980.
LA RÉUNION; Paradis du randonneur!
Charme infini, douceur tropicale, ambiance chaleureuse, grands espaces, forêts verdoyantes, nature préservée; bienvenue à la RÉUNION, petit paradis de la randonnée pédestre!
Plus de 1000 km de sentiers balisés permettent de découvrir le milieu naturel de la RÉUNION et ses panoramas uniques au monde. Du belvédère accessible en bordure de la route à la randonnée de plusieurs jours en passant par l’excursion familiale de quelques heures, tout le monde y trouve son petit bonheur, ÇA FAIT MAL AUX YEUX!
À la préhistoire, le volcan du Piton des Neiges culminait à plus de 4000 mètres d’altitude. Son effondrement a créé trois canyons. On leur a donné le nom de cirques en raison de leur aspect circulaire. Situés au coeur de l’île, ils forment, chacun à leur façon, des paysages d’exception.
Piton des Neiges, plus haut sommet de l’île et toit de l’Océan Indien, culmine aujourd’hui à 3071 mètres d’altitude.
Très tôt conquis par les esclaves en fuite, les cirques, lieux bien enfouis au milieu des montagnes, furent le refuge parfait. Encore aujourd’hui, de petites communautés créoles y vivent isolées. (Sur la photo ci-haut, voyez le petit village La Nouvelle au coeur du cirque de Mafate.)
Cirque de SALAZIE
Le cirque de Salazie est le plus facile d’accès. Lieu abondamment arrosé, Salazie est très verdoyant.
Très fleurie et luxuriante, la nature est à la fois sauvage et raffinée.
Sur la route de Salazie, dès les premiers virages, nous sommes fascinés par ces remparts vertigineux sur lesquels se dressent, à chaque tournant, des cascades spectaculaires.
Voile de la mariée
TAKAMAKA
Majestueux parc Takamaka
La petite fille en moi est toujours émerveillée devant une cascade!
De nombreuses cascades alimentent la rivière des Marsouins, sur laquelle deux barrages ont été construits afin de fournir à l’île une bonne partie de son électricité.
Cascade Bras de Patience
TROU DE FER
Le Trou de Fer, un puits naturel de 250 mètres de hauteur, est un site spectaculaire! Une randonnée à travers la forêt de Bélouve nous amène à un belvédère d’où il est possible de côtoyer, en toute sécurité, le vide de ce trou d’enfer.
Forêt de Bélouve où se côtoient Tamarins et fougères arborescentes.
La route actuelle, sinueuse et tourmentée, contribue grandement au charme de Cilaos. À chaque virage, nos yeux ont juste envie d’exploser! C’est pas compliqué, j’aurais fait tout ce parcours à pied!
Le Cilaos est d’une beauté incomparable. Depuis 2009, les cirques font partis du Patrimoine mondial de l’Unesco.
La ville de Cilaos nichée au coeur du cirque du même nom.
Promenade à la Cascade Bras Rouge.
Cirque de MAFATE
Le cirque de Mafate est le seul des trois cirques à être accessible uniquement à pied.
On se fait plaisir, on bouge les pieds! On fait de la randonnée pédestre à tous les jours.
Paysages sauvages, nature intacte; le temps s’arrête!
Une sublime randonnée nous amène dans le village créole La Nouvelle où vivent, aujourd’hui, 700 personnes.
Isolement, quiétude et authenticité…
Dans un décor presque trop beau!
La petite chapelle du village.
Les gens y vivent simplement, de façon très autonome. On y vit de la basse-cour et du potager, sans électricité; on cuisine sur feu de bois.
Afin de préserver la fragilité de ce lieu unique, le gouvernement veille à ce que ces villageois maintiennent leur qualité de vie. Ainsi, diverses marchandises sont acheminées par hélicoptère. Olivier s’assure que tout soit fait dans l’ordre… à moins qu’il y voit une prochaine création LEGO!
Afin de vivre totalement l’expérience réunionnaise et profiter pleinement de nos journées, nous logeons dans des gîtes situés au coeur de la montagne. Quelle belle façon de goûter les saveurs locales! Et en fin de journée, chacun s’adonne à son petit plaisir!
Levé du jour sur Mafate.
Volcan PITON de la FOURNAISE
Les îles des Mascareignes sont d’origine volcanique et sur la RÉUNION, un volcan demeure encore très actif : le Piton de la Fournaise qui, lors de notre passage, était au repos, sans coulée de lave. La dernière éruption date de 2011.
Des images plein la tête, nous nous sentons revigorés! Nous poursuivons vers Madagascar!
Bonjour a toute la famille.
RépondreSupprimerC'est magnifique vous serez rempli de beaux souvenirs pour toute votre vie. Quels bagages vous donnerez a vos enfants. De plus en plus vous voyez de très belles choses et faites de belles rencontres qui nous font voir que le monde est petit. Nous apprécions toujours recevoir de vos nouvelles.
Monique et Georges xxx
oooh mon dieu quelle belle nature !!
RépondreSupprimervilla marrakech