
CANSO, Nouvelle-Écosse
Naviguer sur le Fleuve Saint-Laurent est, pour nous, une occasion à ne pas manquer! Et découvrir l’Estuaire du Saint-Laurent avec notre bateau nous offre un regard nouveau sur les Maritimes!
LUNENBURG, Nouvelle-Écosse

Lunenburg, Nouvelle-Écosse
C’est dans la charmante municipalité de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, que nous faisons notre entrée en terre canadienne!
Guillaume : “Ça sent chez nous!”

Propre, élégante, charmante, accueillante, colorée, champêtre, Lunenburg se réveille après un dur hiver. Et nous redécouvrons les beautés printannières; l’air est frais, les arbres sont en bourgeons, les habitants travaillent dans leurs plates-bandes, ratissent les feuilles… “Oui, ça sent chez nous!”

Jamais je n’ai trouvé les pissenlits aussi beaux! Olivier les découvre pour la première fois et multiplie les cueillettes pour sa maman!

Désignée site “héritage historique”, Lunenburg fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’industrie maritime est au coeur de l’économie. Au fil des ans, à mesure que l’industrie de la pêche a pris de l’expansion, de nombreux commerçants et fonctionnaires de la ville ont construit des maisons de plus en plus imposantes et élégantes, de style “géorgienne”.

Académie de Lunenburg

Le centre-ville de Lunenburg regorge de petites boutiques artisanales.

Cathédrale anglicane St-John’s

Lunenburg est également le port d’attache du célèbre Bluenose, l’effigie sur nos 10 cents.

CANSO, Nouvelle-Écosse

Canso, charmant village de pêcheurs

Mai et Juin, c’est la saison de la pêche aux homards! Notre parcours est inondé de bouées… attention vigie!


Chaque matin, les pêcheurs s’activent et remontent leur centaine de casiers à homards en espérant y trouver un précieux butin. Un maximum de 250 casiers est alloué par bateau de pêche (Hé, ça en fait de la petite bouée à fleur d’eau ça!).
La saison de la plaisance n’est pas encore commencée, tous sont surpris de voir arriver une famille en voilier; ils viennent nous saluer, nous souhaitent la bienvenue, nous offrent du homard, l’un nous prête sa chaufferette, ils veulent tous nous faciliter la vie. Des gens qui vivent de la pêche et ont un coeur d’océan!

Un pêcheur rencontré à Canso se fait un plaisir de nous faire visiter son bateau et nous explique que la pêche est en grand déclin.

Par un petit matin de navigation paisible, nous avons la chance de les voir à l’oeuvre; épatant la vitesse à laquelle ils remontent leurs casiers, font le tri et remettent les cages à l’eau.

Avec Myriam, nous allons à leur rencontre : “Pouvons-nous vous acheter des homards?” “Combien en voulez-vous?” “Euh, 4-5 livres.” Sans hésiter, ils nous lancent 4 homards par dessus la filière! Et voilà que nous nous retrouvons avec des homards fraîchement pêchés!
Y’a de ces moments croqués sur le vif, spontanés, qui nous font vibrer!

Ce soir au menu, un festin de la mer!

Le charme de notre nouvel environnement!

Malgré l’odeur familière que nous inspire notre retour au Canada, nous vivons tout un contraste avec les dernières années; tout est différent : le climat, la végétation, les paysages, le style de navigation. Nous avons l’impression de vivre un dépaysement… mais chez nous! C’est fabuleux!
CAP BRETON, Nouvelle-Écosse

Municipalité de St-Peter’s, porte d’entrée du Lac Bras d’Or au Cap- Breton
L’île du Cap-Breton est une île valonnée du nord-est de la Nouvelle-Écosse. Elle est séparée de la terre de la Nouvelle-Écosse par le détroit de Canso et elle est divisée en deux zones par le grand lac Bras d’Or.

Le lac Bras d'Or est un lac d'eau salée situé au centre de l'île du Cap-Breton. Il mesure environ 70 km de long. Aujourd'hui, le lac Bras d'Or est un site très couru par les plaisanciers.

Nous naviguons dans une atmosphère très particulière : le ciel est gris, le temps est brumeux, l’air est frais, l’eau est glaciale…

Et nous sommes entourés d’épinettes!

Aigle royal


Bernache du Canada

Nous ne sommes pas les seuls à migrer vers le nord!

Les macareux sont également de retour!
En hiver, il gagne la pleine mer. Beaucoup de macareux migrent alors vers des régions au climat plus doux.

Baddeck est un joli port pour les plaisanciers.

C’est également à Baddeck que s’est établi Alexander Graham Bell (inventeur du téléphone) lorsqu’il a immigré au Canada. Ci-haut, sa somptueuse demeure.

Les plages ont elles aussi changé d’allure!

Après cinq années en maillot de bain, voici le nouveau look de Guillaume qui revient de la pêche aux huîtres!
MYRIAM change de décor…

Myriam au Cap Breton

À Ingonish, nous renouons avec la neige!

Et ça fait un heureux!

C’est pas chaud! À bord de Myriam, nous nous sommes organisés pour avoir un peu de chauffage et nous ne nous sommes jamais autant habillés! Notre mot d’ordre : rester au sec!
Mais plus que tout, nous “trippons” à vagabonder de villages de pêcheurs en villages de pêcheurs. Et nous sommes encore en mode “découvertes”!

Dingwall, Nouvelle-Écosse


Cabot Trail, Cap Breton
Les ÎLES de la MADELEINE, Québec

Notre séjour aux Îles de la Madeleine nous emballe beaucoup, d’autant plus que c’est notre deuxième passage, le premier étant il y a 15 ans, lors de notre voyage de noces! Nous sommes donc très heureux de faire découvrir le charme des Îles et la chaleur des madelinots à nos enfants. Et puis, c’est notre première escale en terre québécoise!

Havre Aubert
Situées au coeur du golfe du Saint-Laurent, les Îles de la Madeleine s’étendent sur 100km et sont constituées d’une douzaine d’îles dont six d’entre elles sont reliées par d’étroites dunes de sable, tous des petits paradis entre ciel et mer!

Nous nous arrêtons à Cap-aux-Meules, le centre administratif et de services de l’archipel; nous y découvrons un port de pêche bien vivant!

L’économie des Îles de la Madeleine repose essentiellement sur les activités de pêche, principalement la pêche aux homards. Et la pêche conditionne la vie des insulaires.

Les Madelinots pêcheurs et navigateurs ont certes connu les joies de la vie maritime, mais ils en ont également connu les difficultés; naufrages, tempêtes, isolement…
L’originalité de leur culture tient surtout à l’influence à la fois de l’Acadie et du Québec, mais aussi au fait que les îles ont longtemps vécu en vase clos. Cette appartenance est encore aujourd’hui bien vivante et, même si avec le temps, l’amélioration des moyens de communication a largement atténué l’isolement des insulaires, ils conservent une façon de vivre qui est unique et une langue qui leur est particulière.
Dès les premiers instants, cet accent d’Acadie nous séduit, c’est un pur délice d’intonations musicales, de termes marins et de vieux mots tout droit sortis du pays des ancêtres!

L’archipel a été abordé par Jacques Cartier en 1534. Il est passé sous domination anglaise en 1713. Il a été rattaché, en 1774, à la province de Québec.
D’origine acadienne pour la plupart, et francophone à 94%, les 13 000 habitants sont fiers de leurs différences.

C’est colorées les Îles!

Et leurs maisons, aussi colorées que chaleureuses, témoignent de l’esprit des gens qui les habitent!

Partout à travers les îles sont disséminées les maisons traditionnelles aux couleurs vives.

De par leur situation géographique, les Îles jouissent du climat le plus tempéré au Québec. En effet, l’immense masse d’eau qui entoure les Îles tempère le temps et rend le climat plus doux à chacune des saisons. Le vent très présent, confère au climat des Îles un cachet particulier; l’air y est pur et sain!

Au sud de l’archipel se trouve l’île du Havre Aubert, la plus boisée et l’une des plus charmantes! Également, c’est ici que s’installèrent les premiers acadiens.

Site historique La Grave
Le site le plus important de Havre Aubert est sans contredit le Site historique de La Grave, qui a conservé un cachet bien maritime et qui est un lieu privilégié de rencontres et d’échanges. Ses nombreuses boutiques artisanales, restaurants et cafés font de ce lieu un endroit idéal pour flâner!

Le tourisme est la deuxième activité économique des Îles. Chaque année 60 000 visiteurs posent leurs valises aux Îles de la Madeleine en quête d’un havre de paix où la nature est omniprésente et la culture unique.

Le paysage se compose d’îles et de dunes qui s’étirent à perte de vue!

Les falaises de grès rouge ont des formes très spectaculaires, mais il s’agit d’une roche extrêmement friable qui résiste mal à l’érosion des vagues. Plusieurs maisons doivent être relocalisées chaque année.


Toute petite et dénudée, l’Île d’Entrée est très charmante avec ses douces collines vertes. C’est la seule île habitée qui n’est pas reliée par la route au reste de l’archipel. C’est également la seule île que nous n’avions pas encore visitée; elle nous attirait beaucoup!

Une poigneé de familles, majoritairement d’origine écossaise y habitent.

La centaine de personnes qui l’habitent vivent dans l’isolement au rythme de la mer. L’été, la communication avec l’archipel se fait par un bateau-traversier.


Saviez-vous que c’est à l’Île d’Entrée que se trouve la plus petite école de tout l’Amérique du Nord?

En effet, la population se faisant de plus en plus vieillissante, il ne reste que deux étudiants sur les bancs d’école!
Mais ô combien stimulante est cette classe avec un professeur des plus dynamiques!

Olivier l’a adoptée!

En après-midi, c’est à notre tour de faire visiter notre école!
Les Îles de la Madeleine nous ont charmés il y a quinze ans, puis aujourd’hui encore, et maintenant, une seule envie : y revenir pour les vacances d’été!
La GASPÉSIE, Québec

L’Île BONAVENTURE et le Rocher PERCÉ

L’Île Bonaventure
L’île Bonaventure et le rocher Percé sont de petites îles sur la côte orientale au large de Percé.



Sur l’Île Bonaventure, les oiseaux s’y trouvent par milliers!
Ci-haut, une colonie de Guillemots marmettes; ces oiseaux marins proches du pingouin se regroupent en colonies très nombreuses pour se reproduire dans le creux des falaises.

Fou de Bassan

Le Fou de Bassan recueille des algues à la mer, nécessaires à la fabrication de son nid.

Les petits amoureux!

Les Fous de Bassan passent presque tout leur temps en mer, mais nichent en grandes colonies sur des falaises rocheuses.
Saviez-vous que les couples “durables” utilisent le même nid chaque année?

La petite fille en moi n’est jamais bien loin… Et ce matin, à l’approche du rocher Percé, elle prend tout la place!

C’est une journée magnifique!
Plus je voyage, plus je deviens sensible aux beautés qui m’entourent et mon émerveillement ne fait que s’accroître!

PERCÉ

Anse à Beaufils, Gaspésie

Nous reprenons la route, puis longeons, les yeux grands ouverts, la péninsule gaspésienne!
La région possède plusieurs grands parcs, en particulier le parc national de Forillon.


Phoque commun

Les phoques communs et gris se prélassent sur les rochers à marée basse.

Phoques gris
Maman, attends-moi!

Cormorans

La côte nous offre une beauté saisissante!

Cap BON AMI

La côte de la Gaspésie présente des paysages irréguliers d’une grande beauté; elle est parsemée de petites villes et de villages pittoresques.

Cap Chat et les Chics-Chocs en arrière plan.

Au gré des vents et des courants, nous naviguons sur les deux rives du Fleuve; une journée sur la Côte-Nord, le lendemain dans le Bas St-Laurent, le jour d’après la région du Charlevoix…

Notre barreur Olivier!

Le parc du BIC

TADOUSSAC

ÎLE D’ORLÉANS

Dernière nuit à l’ancre aux CHUTES MONTMORENCY

Bélugas
Le béluga, également appelé dauphin blanc, habite l'océan Arctique; sa couleur lui permet de se camoufler dans les glaces.
En été, les bélugas rejoignent les eaux tempérées afin de se reproduire ou donner naissance à leur petit.

Une mère et son petit!
Les petits naissent noirs ou bruns. Ils changent de couleur à l'âge de 5 ou 6 ans.

Avant de regagner les eaux froides, des milliers de bélugas profitent des eaux du Fleuve Saint-Laurent! MERCI LA MER!
Au terme de notre périple dans l’Estuaire du Saint-Laurent, nous sommes comblés! Et notre goût de l’aventure, notre soif de découvertes auront été assouvies jusqu’à la toute fin!
Et l’une des choses qui nous a profondément marqués tout au long de notre voyage autour du monde est d’y avoir rencontré tant de bonnes personnes. Des gens d’une gentillesse exemplaire, d’un accueil phénoménal et d’une générosité sans limite, il y en a des tonnes sur notre belle planète!
Et le Canada n’y fait pas exception! Partout où nous nous sommes arrêtés, nous y avons rencontré des gens d’une grande bonté!
Voici quelques unes de ces belles rencontres en photos.

Des gens des Îles de la Madeleine
Léon & Line (des grands-parents “gâteau”), Guillaume, Lucie (une femme au grand coeur) et Annie.

Alain, Ghislain, Guillaume, Docile et Olivier

Guillaume, Ghislain, Martine, Annie et Olivier

La gang de “voileux” des Îles!

Maude et Dave, des gens de Victoriaville rencontrés par hasard sur le quai d’Anse à Beaufils, sont nos invités du jour sur Myriam!
Cette spontanéité, cette liberté que nous permet notre voyage n’a pas de prix!

Les jumeaux Laurent et Édouard, Olivier, Marie-Noëlle, Alexia, Annie et Guillaume (papa Simon absent sur le photo).
À Gaspé, nous côtoyons la charmante famille Phaneuf-Lord, des gens très dynamiques, enjoués et des enfants fort attachants!
Quelques courriels, une rencontre à l’épicerie : “On a pensé que vous auriez besoin d’une voiture pour transporter vos sacs!” Et comment! Des bras grands ouverts, un accueil spontané, un partage sans limite, une journée trop brève certainement, mais bien investie!
C’est avec joie que nous les suivrons à travers leur blog : www.mandala5.ca. Leur projet : larguer les amarres en novembre 2014 et partir à la découverte des beautés du Pacifique! Chers amis, vous allez vous régaler! Bon vent!
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Après cinq années d’aventures extraordinaires autour du monde, l’équipage du MYRIAM est très fébrile de vous annoncer son retour dans la ville de Québec.
En effet, MYRIAM et son équipage arriveront dans la matinée du samedi 7 juin 2014, aux environs de 10h, à la marina du Vieux Port de Québec (quai A-3).
(www.marinaportquebec.ca)
Au plaisir de vous y rencontrer!
Annie, Ghislain, Guillaume et Olivier