vendredi 28 mai 2010

PETITE JOURNÉE DE NAVIGATION

Nous avons quitté Ste-Lucie à 6h ce matin pour une navigation d’environ 55 milles nautiques nous menant dans l’archipel des îles des GRENADINES où nous passerons le prochain mois à voguer d’île en île. Nous étions 5 voiliers québécois à naviguer vers BEQUIA  tous à quelques milles d’intervalle les uns des autres (Amyrick, Coïncidences, Julia Maria, Namar et Myriam).

Nous en profitons, car dès demain, les vents ne seront plus favorables. Au menu aujourd’hui, vent de l’Est de 15 à 20 nœuds, vagues d’environ 10 pieds avec pointes à 15 pieds et courant allant d’un nœud et demi à trois nœuds (dans le pif!). Le courant nous ralenti donc passablement (il paraît que c’est la faute de la pleine lune…). Toujours dans l’espoir de faire uniquement de la voile, nous décidons de faire voile-moteur : au départ pour charger nos batteries, ensuite pour lutter contre le courant, en mi-journée car le vent diminue lorsque nous longeons la côte sous le vent de l’île St-Vincent (cette accalmie nous permettra de dîner tranquillement) et enfin, pour arriver avant la tombée de la nuit. L’art de savoir mettre les priorités aux bonnes places…

Ceci étant dit, nous avons eu une très belle journée de navigation et avons atteint notre objectif principal : nous sommes arrivés bien avant la tombée de la nuit (vers 14h30)!

 066 Nos navigations se font avec l’aide exceptionnel de notre 3e équipier, notre pilote automatique. Mais aujourd’hui, lorsqu’une vague courte vient du travers, le pilote a du mal à tenir son cap, ce qui nous a amène à barrer à plusieurs reprises pour mener Myriam à bon port.

 

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Sérieuse la madame! Pour moi, barrer est relativement nouveau. J’ai tellement tout à apprendre dans ma nouvelle vie que chaque chose vient en son temps. Comme mon capitaine le dit si bien : Vaut mieux bien métriser les apprentissages que d’essayer de tout faire en même temps et de s’éparpiller! Et je me rends compte que j’aime plutôt ça barrer!

 

 082Grosse journée pour nos moussaillons…

 

Guylaine, ça te rappels de bons souvenirs?

Guillaume contre les effets de la gîte.

 

 

Aujourd’hui, ce fût au tour de Guillaume à subir les contres coups de la mer… Faut dire qu’écouter des films à l’intérieur n’aide pas!

 

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Ne vous inquiétez pas, Olivier sait bien se reprendre une fois la navigation terminée!

 

 

“Papa, fais-moi un petit lit!”

Souvent, Guillaume et Olivier s’allongent de chaque côté de la table du cockpit. Dure, dure la vie de moussaillons!

 

Voilà, c’était une petite tranche de vie à bord de Myriam en ce jeudi 27 mai 2010.

jeudi 27 mai 2010

SAINTE-LUCIE; PARTIE 2 – La récompense

MARIGOT BAY

Dans nos guides, MARIGOT BAY est considérée comme la baie “carte postale” de STE-LUCIE avec sa  minuscule et profonde baie, ses collines verdoyantes, sa plage bordée de cocotiers et son ambiance du “bout du monde”. Après notre séjour à la marina, c’est en plein ce dont nous avions besoin! Vite, allons-y!

 

Ici, tout comme depuis quelques îles déjà (depuis la Dominique), nous avons droit à un comité d’accueil dès notre entrée dans la baie. Ils sont appelés les Boats-Boys et nous souhaitent d’abord la bienvenue un peu au large dans leur embarcation. Et puis, d’autres arrivent une fois ancrés ou même souvent nous interceptent pendant l’ancrage pour nous offrir leurs services de tout genre et leurs produits locaux. La première fois, nous les trouvions un peu envahissants, mais on s’y fait. Ça nous permet d’avoir de bons fruits frais tous les jours. Et quand nous n’avons besoin de rien, ils quittent très respectueux et courtois.  

 

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Bien que très coquette et surtout très calme (nous avions la plage à nous seuls), la plage nous a un peu déçus par son eau peu claire et son sable plutôt rocailleux. Mais bon, elles ne peuvent pas toutes être des 10/10.

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Une liane est installée au sommet d’un palmier; tout pour amuser les ti-mousses!

 

 

 

 

 

041En bordure des complexes hôteliers, la société de location de voiliers et catamarans “Mooring” y est bien établie.    

 

SOUFRIÈRE

 

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Fondée en 1746 par les Français qui la baptisèrent ainsi en raison de la présence de sources sulfureuses, SOUFRIÈRE est nichée dans une ravissante baie dont les demeures ont des allures un peu plus pauvres que ce que nous avons vu depuis notre arrivée à STE-LUCIE. D’ailleurs, des gamins sont venus à la nage jusqu’au bateau nous demandant des bonbons et des boissons gazeuses. Pas question de nous embarquer là dedans!

PHOTO DE LA SEMAINE

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Myriam devant l’un des deux pitons surgissant de la côte, lesquels composent une spectaculaire toile de fond vers le sud. Les deux pitons constituent les plus hauts sommets de l’île s’élevant au-dessus de la forêt tropicale. Juste pour ça, l’arrêt en valait vraiment la peine!

lundi 24 mai 2010

SAINTE-LUCIE; PARTIE 1 - Facilités

RODNEY BAY; VIE DE MARINA

À RODNEY BAY, nous avons vécu aux rythmes des préparatifs en vue de notre navigation dans le Pacifique l’an prochain. Il y avait fort longtemps que le cockpit n’avait pas pris des allures d’atelier du genre “à éviter pour femme et enfants”. En fait, depuis l’épisode de la foudre à New York qui avait nécessité 3 semaines de travaux à la marina d’Haverstraw, nous n’avions pas fait d’améliorations ou de réparations majeures sur le voilier, mais seulement l’entretien régulier qui, à lui seul, demande déjà pas mal de temps.

Alors, aux grés des rencontres, nous avions noté quelques améliorations à apporter à Myriam et le temps était venu de les mettre en application étant donné la facilité à nous procurer les matériaux ainsi que la main d’œuvre nécessaires.

Sur notre liste, il y avait :

  • Facilité l’accès à nos fonds de cale en re-divisant les planchers;
  • Isolation des frigos, car ils sont incroyablement énergivores.

Bon, ça c’était la première liste qui ne nécessitait qu’une journée à la marina de RODNEY BAY (Ghislain avait déjà commencé ces travaux au mouillage quelques jours auparavant).

À cela s’est ajouté :

  • Soudures de l’arche de notre bossoir (support à zodiak);
  • Polissage de la coque et du pont;
  • Cuisiner et mettre en pots plusieurs sauces et petits plats tandis que nous avions l’électricité à volonté;
  • Laver Myriam à l’eau douce.

Finalement, nous avons passé trois jours à la marina afin de finaliser tous ces travaux et de profiter de la piscine qui fût grandement appréciée de tous. En plus, les amis y étaient (Amyrick, Namar, Julia Maria & Coïncidences (deux équipages rencontrés à la marina par le biais d’Amyrick qui naviguent avec eux depuis quelques mois).

Généralement, nous ne passons pas beaucoup de temps dans les marinas, nous préférons de loin les mouillages à l’ancre. Alors, quand nous y allons, nous avons toujours mille et un trucs à faire; en fait, nous y allons pour Myriam, pour la bichonner. Mais là, nous nous sommes quand même permis du bon temps entre amis à travers tous les petits travaux.

LA VIE À LA MARINA EN PHOTOS

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4 soudures ont été faites sur notre arche.

 

 

 

 

 

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Laissons travailler un peu les autres! Le capitaine voit à ce que tout se passe bien et, si possible, rapidement…

 

 

 

Polissage de la coque et du pont  presqu’entièrement à la main, car sa polisseuse a lâché tôt en matinée. L’homme ne cessait de répéter : “Ne vous inquiétez pas, ce sera bien fait; ce sera long, mais ce sera bien fait!”

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Pendant ce temps là, gros match de hockey au petit bistro de la marina.   Il faut dire que regarder les séries manque beaucoup à Ghislain cette année. Heureusement, nous pouvons souvent suivre sur Internet ainsi que familles et amis nous tiennent au courant. Et là, il a pu regarder un match au complet et en direct!

 

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Guillaume s’en remet aux bras de Dave et Marcel; reste mou Guillaume et ça ne fera pas mal!

 

 

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Partie de ballon chasseur organisée par qui? La vrai question : Qui veut tant bouger malgré cette chaleur? Notre géo Ghislain bien sûr! Mais vous auriez dû voir la scène : nous sommes tous dans la piscine et apercevons Ghislain courir sur le quai avec un chariot rempli de nos nouveaux bidons jaunes. Et là, il passe en courant devant nous sans dire un mot et nous nous demandons tous ce qu’il fait. Je me dis : Il doit aller faire la corvée de fuel et est limité dans le temps… Mais non, il revient et dit : C’est prêt, le terrain est prêt pour la partie de ballon chasseur. Venez! Allez bougez les pieds, bougez les pieds! Après avoir préparé le terrain, divisé les équipes et commencé la partie, un gardien de sécurité s’approche et nous avise que nous ne pouvons pas piétiner sur le gazon. Nous devons donc tout ramasser. Mais ce gardien est là depuis le tout début et a vu tous les préparatifs. Pourquoi a-t-il attendu que nous commencions à jouer pour nous chasser? Alors que nous sommes tous prêts à retourner dans la piscine et que nous agaçons Ghislain en lui disant : Mais quelle organisation que c’est ça, ramasse tes affaires tout seul! Nous sommes tous bien crampés! Ghis, lui, ne se laisse pas décourager. Je vais nous en trouver un autre terrain. Aussitôt dit, aussitôt fait! Nous voilà fin prêts pour notre partie de plaisir.

 

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Amy et Olivier sont tellement beaux à voir aller! Ils marchent sur le quai main dans la main, ils se flattent les cheveux (se donne des bisous… Oups!). Ils sont réellement dans leur monde d’enfants; ils jouent merveilleusement bien ensemble. Également, il est bon de préciser que nous avons croisé peu d’enfants de 4 ans depuis notre départ, la moyenne étant entre 6 et 10 ans.

lundi 10 mai 2010

LA MARTINIQUE; À LA FOIS PRATIQUE et AUTHENTIQUE!

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En navigation entre la Dominique et la MARTINIQUE…

Nous pensions bien y goûter, mais nous avons été épargnés. Seulement quelques gouttes de pluie et un vent plus soutenu pendant quelques minutes avant de faire place à un beau ciel bleu.

050 La MARTINIQUE nous offre une belle diversité naturelle. En effet, grâce à son relief varié, allant de montagneux dans le Nord, grande plaine au Centre et peu élevé au Sud, l’île offre un beau bouquet d’excursions.

SAINT-PIERRE

“Au début du siècle, SAINT-PIERRE, la capitale économique de la MARTINIQUE était une florissante cité portuaire, si cosmopolite qu’on l’avait surnommée le “Petit Paris des Antilles”. La montagne Pelée (volcan toujours en activité), le plus haut sommet de l’île, dominait majestueusement le paysage.

Le 8 mai 1902, la montagne Pelée explosa, rayant de la carte la ville de SAINT-PIERRE en quelques minutes. Des 30 000 habitants, les secours arrivés par la mer découvrirent que trois survivants dont deux d’entre eux moururent de leurs blessures. Le troisième, un prisonnier, survécut grâce à l’épaisseur des murs de son cachot.

Dès 1904, l’ancien “Petit Paris des Antilles” se repeupla progressivement et ses nouveaux occupants rebâtirent une ville sur les ruines existantes. Par contre, SAINT-PIERRE n’a jamais retrouvé sa splendeur d’antan et la ville ne compte maintenant que 5000 habitants.

059 Rade de SAINT-PIERRE dominée par la montagne Pelée; plus d’une dizaine d’épaves gisent par le fond de 10 à 50 m suite à l’éruption volcanique.

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Cathédrale de SAINT-PIERRE.

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Ruines du Théâtre de SAINT-PIERRE, lequel contenait 800 places assises.

FORT-DE-FRANCE et LE MARIN

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FORT-DE-FRANCE

FORT-DE-FRANCE est l’agglomération la plus importante de toutes les Antilles Françaises regroupant presque un tiers des habitants de la MARTINIQUE, soit 150 000 habitants. Son essor se précipita à la suite de l’éruption volcanique de 1902 détruisant SAINT-PIERRE.

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LE MARIN

 

 

 

 

 

 

Port du MARIN

LE MARIN n’était, à une époque somme toute récente, qu’un abri sauvage fréquenté par les seuls pêcheurs locaux. Depuis, une excellente gestion a développé les installations et a fait de ce port de plaisance la plus grande infrastructure d’accueil nautique du Sud des Antilles. En haute saison, il n’est pas rare d’apercevoir pas moins de 1000 bateaux à l’ancre. Ouf!

FORT-DE-FRANCE et LE MARIN furent, pour nous, des escales pratiques nous permettant d’acheter quelques petits trucs pour le voilier et de renflouer nos fonds de cales en vue des prochains mois de navigation. Également, nous en avons profité pour nous procurer quelques vêtements, notamment des maillots de bain et shorts, lesquels s’abîment rapidement en eau salée.

En effet, la MARTINIQUE offre quelques bons points de ravitaillement dont FORT-DE-FRANCE et LE MARIN. Bien que nous ne laissons pas baisser notre inventaire de denrées non périssables, achetant à mesure tout ce que nous utilisons, nous en avons profité pour augmenter certaines de nos provisions, comme la farine par exemple (car avec 2-3 pains à faire par semaine, l’inventaire risque de baisser rapidement!).

De plus, librairies françaises nous ont permis d’acheter quelques petites surprises aux enfants en vue de leur anniversaire et même Noël prochain. Car une fois les îles de la MARTINIQUE, STE-LUCIE et GRENADE passées, nous ne pensons pas trouver d’autres villes permettant un tel ravitaillement avant l’automne prochain. Nous ne trouvons pas toujours les produits recherchés, mais arrivons à faire de bonnes provisions. Du lait frais et du jus en poudre, ils ne connaissent pas; “Mais vous dites?”. Pour le lait, nous prenons du lait longue durée en boîte du type Grand-Pré. En contre-partie, nous faisons de belles trouvailles en ce qui concerne les fromages et yogourts notamment.

Autre fait inusité, ici dans les Antilles, pratiquement tous les commerces, y compris les épiceries et les douanes, sont fermés le samedi à compter de midi ainsi que le dimanche. Cela nous amène à organiser un peu plus nos visites, surtout si nous prévoyons une courte escale. Disons que nous nous demandons plus souvent : “Quel jour sommes-nous?”. Ou comme dirait notre ami Marcel : “Quels samedis sommes-nous?”

Les jours fériés abondent également, en tout cas, ces temps-ci; d’une île à l’autre, nous faisons souvent face à un jour férié en pleine semaine tel jeudi le 13. Mais ce qui est le plus surprenant et somme toute une bonne affaire, c’est que les commerces ferment à l’heure du dîner et ce jusqu’à environ 14h30. Mais encore plus surprenant, c’est qu’ils se permettent de n’ouvrir qu’à 15h, 15h30 même si l’heure d’ouverture indique 14h30. Bon, nous avions su qu’il ne fallait pas être pressé dans le monde de la plaisance!

ANSE NOIRE

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Après quelques jours de “ville”, nous étions bien heureux de retrouver la tranquillité d’un mouillage paisible, une belle petite plage et le chant des oiseaux!

 

 

Comme son nom le dit, ANSE NOIRE est une jolie plage au sable noir d’origine volcanique. Cette plage aux eaux très calmes pour la baignade est parmi les plus pittoresques de l’île.

 

028 Le ROCHER DU DIAMANT

Moi, j’y ai vu un chien; Ghislain y a vu un gorille!

Quoi qu’il en soit, son histoire est peu banale.

Haut de 176 m, le rocher du DIAMANT est un îlot volcanique situé à 3 km au large de la pointe sud-ouest de la MARTINIQUE. En 1804, les Anglais débarquèrent sur ce rocher 120 marins et y hissèrent leurs canons au sommet de cette masse de roche afin de couler les navires français.

GRANDE-ANSE D’ARLET

001 Avec son eau claire et sa belle plage de sable blanc bordée de cocotiers, ce fût une escale tranquille des plus appréciée!

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Comble de bonheur pour notre Olivier : une chaloupe échouée et surtout, avec un GROS moteur! Là, il avait de quoi s’amuser! Tenter de déterrer l’hélice l’a occupé un bon bout de temps. Même s’il n’y est pas parvenu, vous auriez dû lui voir le visage tout illuminé lorsque le capot du gros moteur est tombé! C’était tellement beau que ça lui faisait mal aux yeux!

SAINTE-ANNE et LES SALINES

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En bord de mer dans un cadre ravissant, SAINTE-ANNE est le village le plus méridional de l’île. Les alentours possèdent plusieurs belles plages dont celle, remarquable, LES SALINES.

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Ce petit village de 3000 habitants a su conserver sa douceur décontractée malgré son affluence touristique. Et le petit marché local du week-end nous a permis de découvrir une belle variété d’épices ainsi qu’une belle ambiance familiale.

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Fruits d’une belle pêche par les locaux. Très gros thon et ÉNORME espadon. C’est le rêve de plusieurs plaisanciers (peut-être pas celui des plaisancières…) de ramener une telle prise à bord; par contre, difficile de s’imaginer comment le faire monter à bord…

IMG_8313 La plage des SALINES qui, aux dires des Martiniquais, est la plus belle plage de toute l’île, nous a charmés par ses nombreux cocotiers qui, en plus d’être vraiment charmants, nous procurent un peu d’ombre.

La fin de semaine, c’est l’endroit idéal pour les locaux; en effet, un grand terrain de jeu de sable blond, plusieurs restaurants et tables à pique-nique, musique d’ambiance sont au rendez-vous.

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Après les scooters, voici la nouvelle façon de découvrir la MARTINIQUE! Vous auriez dû les voir, Ghislain et Marcel, deux beaux gamins qui s’amusent avec leur jouet!

UNE JOURNÉE DE PLUS EN MARTINIQUE…

Dimanche 16 mai 2010, 17 h : Ghislain vient d’enlever le moteur du zodiak en vue de notre navigation de demain vers Ste-Lucie; Olivier et moi sommes assis dans le cockpit pendant que le BBQ s’active. Olivier me dit : Hé, regarde maman, un autre Bavaria qui entre dans la baie! Je m’avance et j’ai peine à y croire : AMYRICK s’avance doucement juste à côté de nous!

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Je crie : c’est AMYRICK, AMYRICK EST LÀ! Olivier est sans mot, Ghis et Guillaume sortent dans le cockpit et nous nous mettons tous à crier de joie! Nous sommes vraiment très heureux de les retrouver! Cela fait 8 mois que nous ne nous sommes pas revus. Lorsque nous avons quitté Annapolis en octobre dernier, nous étions loin de nous imaginer que nous ne nous reverrions pas de sitôt. De semaines en semaines, sur la côte-est américaine, nous pensions nous retrouver, puis aux Bahamas, puis au début des Antilles. Et, à un moment donné, nous ne pensions plus les revoir, chacun vivant son voyage à son rythme. Nous ne savions pu quoi répondre aux enfants lorsqu’ils nous demandaient : “Quand est-ce qu’on va revoir AMYRICK?” “Nous ne le savons pas mes amours, le cœur un peu serré.

Puis, toujours en contact, nous nous donnions des nouvelles. Il y a quelques semaines, AMYRICK nous ont fait part de leurs projets pour la prochaine année qui ne correspondent pas aux nôtres : ils passent une autre année dans les Antilles, alors que nous continuons notre navigation en vue de traverser dans le Pacifique en février 2011. Nous nous sommes dits : “Il faut au moins nous dire aurevoir et permettre aux enfants de jouer encore un peu ensemble. Et puis, nous les parents, nous voulons revoir nos amis aussi.” Nous avons vécu l’Avant voyage ensemble, tous les préparatifs, le Départ, bref beaucoup de beaux moments et nous tenons à saluer nos amis comme il se doit.

Tout comme nous, ils se rendent à GRENADE en juin; eux pour sortir le bateau de l'eau en vue d'un retour de quelques mois au Québec pendant la saison des ouragans et nous pour y faire escale avant de poursuivre notre route. Nous les savions donc pas très loin derrière nous depuis quelques semaines. Donc, d’escales en escales, nous savions que tout était possible. Et comme nous n’avions pas pu prendre nos courriels ces derniers jours, nous ne savions pas exactement où ils se trouvaient. Et là, les voilà! Ce fût de belles retrouvailles pour tout le monde. Tous très heureux de nous raconter nos derniers mois de “tour-du-mondiste”. Un apéro et un bon souper à voir jouer les enfants et à partager nos expériences respectives, nos difficultés également (parce qu’il y en a…), nos moments forts, etc. Même si nous savons que nous nous retrouverons à STE-LUCIE et probablement dans les GRENADINES, nous avons décidé de passer une autre journée en MARTINIQUE pour être avec eux. Congé d’école pour tous et plage pour tous! Pas question de penser tout de suite aux aurevoirs, nous profitons du moment présent avec nos amis!

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Nos deux ti-mousses, Amy et Olivier, qui s’amusent drôlement bien ensemble.

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Et nos deux jeunes hommes en devenir, Cédrick et Guillaume qui en ont long à se raconter. Sur Myriam, Guillaume est celui qui manifeste le plus le manque d’amis; alors imaginez le plaisir qu’il a eu de retrouver son “chummé”!

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Et nos deux joyeux capitaines, Dave et Ghislain, qui se sont ennuyés, peut-être plus que nous pourrions le penser!!!