vendredi 22 octobre 2010

CURAÇAO; LA PLUS HOLLANDAISE DES HOLLANDAISES! (Message intégral)

 

VOICI L’INTÉGRAL DE NOTRE BLOG SUR CURAÇAO. BONNE LECTURE!

 

Des îles hollandaises des Caraïbes, CURAÇAO est sans doute la plus hollandaise de toutes. En effet, sa ville reine Willemstad a tout d’une ville typiquement Hollandaise avec ses bâtisses toute en hauteur, collées les unes aux autres et aux couleurs pastels.

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Willemstad se retrouve dans notre top 5 des villes visitées depuis notre départ. D’ailleurs, le Amsterdam des Caraïbes, fait partie du Patrimoine Mondial de L’Unesco. Effectivement, la ville est très belle de par son architecture, aussi par les cours d’eau qui la bordent qui y amènent un calme appréciable. Évidemment, boutiques et restaurants sont très présents et il y en a pour tous les goûts et tous les portefeuilles.

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Un pont flottant permet aux piétonniers de traverser d’une rive à l’autre de la ville.

 

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Aussi, l’approvisionnement est excellent; trois gros supermarchés offrent tous les produits recherchés.

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De plus, un marché Vénézuélien haut en couleurs et en variétés de fruits et légumes agrémente le bord de l’eau.

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Dès les premiers jours, nous avons profité de ce bon approvisionnement pour renflouer nos fonds de cale de denrées non périssables. En fait, le but est de nous préparer pour les prochains mois de navigation qui nous mèneront dans des endroits isolés en novembre et décembre.

Petite anecdote : En territoire Hollandais, quelques emballages ne portent que le nom dans cette langue. Tellement qu’en pensant acheter du lait frais, je me suis retrouvée avec un litre de lait sûr! Également, une boîte de riz semblait bien alléchante, mais n’étant pas en mesure de lire le mode d’emploi, nous l’avons remise sur la tablette!

 

À notre arrivée, nous avons eu le privilège et le bonheur de rencontrer l’équipage québécois Robert et Brigitte du voilier Chenou. En plus de nous fournir une mine d’informations sur la ville et ses commodités, ils nous ont fait le plaisir de nous accompagner aux douanes et à l’immigration. Une chance! Sinon, nous serions encore en train de chercher les bureaux… Pour les Douanes, pas pire si ce n’est que c’est indiqué seulement en haut de la bâtisse (disons qu’on ne marche pas la tête en l’air tant que ça…). L’immigration, c’est une toute autre affaire! Le fait d’être accompagnés par Robert et Brigitte nous a donné tout un coup de pouce. Et ça évité à mon chum de faire ce qu’il déteste le plus : chercher! Il est rare que toute la famille accompagne Ghislain pour les formalités; seul le capitaine exerce cette tâche qui n’est pas la plus agréable, la plus simple voir rapide, celle aussi qu’on doit s’acquitter à notre arrivée fatigue ou pas; mais c’est aussi celle qui nous ouvre les portes sur le monde! Ça vaut bien ça!

Et plein de générosité, mon capitaine a donné au suivant en accompagnant les capitaines de Vanilla et Dorénavant lors de leur arrivée respective.

 009 Au mouillage, dans la baie de Spanish Water, nous sommes entourés de petites montagnes ce qui nous donne, à première vue, l’impression d’être isolés, loin de la civilisation. Et puis, la baie est grande et est divisée par section; il y a donc plusieurs bateaux! Plus on avance dans la baie et moins nous avons cette impression d’isolement. Il y a beaucoup d’action :  véliplanchistes, zodiacs, cruisers, navettes touristiques se partagent le chenal. D’ailleurs, les riverains aimeraient bien voir l’action diminuer un peu devant leur résidence luxueuse. On dit même que des moorings seront installés afin de limiter le nombre de bateaux présents dans la baie.

Pour nous faciliter l’accès à la ville, des navettes d’autobus sont mises en place : chaque matin à 10h, nous avons le choix entre deux autobus qui nous amènent à deux épiceries différentes. Après une heure, elle nous ramène juste à côté de notre zodiac. Rapide, simple et peu coûteux! Également, un autre autobus passe à toutes les heures pour nous conduire au centre-ville.

Évidemment, notre emploi du temps des premiers jours, voir de la première semaine fût bien occupé entre excitation de nous retrouver dans un nouvel endroit et découvertes de l’île. Chaque jour a été bien rempli sans toutefois être trop exigeant. Par contre, après une semaine, nous sommes prêts à partir. Nous nous sentons limités dans notre vie au mouillage où l’eau est loin  d’être celle de Bonaire; disons que la baignade est plus difficile. Aussi, les plages à proximité sont rares. Étant loin de la ville, nous devons prendre l’autobus pour aller où nous voulons. En résumé, une fois l’approvisionnement et les courses faites, nous trouvons que les activités accessibles sont restreintes pour notre petite famille. Ce genre d’escale reste donc plus technique que touristique. 

Également, c’est ici que nous attendons notre fenêtre météo pour nous rendre à Carthagène en passant par le Capo de la Vela qui est le 5e cape le plus difficile à franchir pour les marins, après le Cape Horn (Sud de l’Amérique du Sud), Cape Bonne Espérance (Sud de l’Afrique du Sud), Cape Leeuwin (Sud de l’Australie) et Cape Breux (Méditerranée). Octobre et novembre sont parmi les meilleurs mois de l’année pour franchir le Capo de la Vela; c’est pourquoi nous voulions êtres prêts à la mi-octobre.

 

Bon automne à tous et profitez-bien des belles couleurs du Québec!

 

Note : Dans nos “Liens Utiles”, nous avons ajouté le lien vers le blog de nos amis du voilier Dorénavant. Bonne lecture et bon plaisir!

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