mercredi 24 juillet 2013

MANAO AHOANA (Bonjour) MADAGASCAR!


MADAGASCAR, l’une des plus grandes îles au monde, l’île-continent, l’île rouge; une île à part!

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Séparée du continent africain, l’île a développé des espèces de plantes et d’animaux uniques au monde, dont les adorables et bondissants lémuriens, emblème du pays.




Lémur Vari
Île SAINTE-MARIE (Nosy Boraha)
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C’est à l’île Sainte-Marie, située sur la côte est de MADAGASCAR, que nous faisons notre entrée en terre malgache. Et nous arrivons en même temps que les baleines à bosse!

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Elles arrivent de loin! Elles ont passé l’été austral à se nourrir dans les eaux glacées des mers du sud (Antarctique), zone très riche en plancton.
Chaque année, de fin juin à mi-octobre, plusieurs milliers de baleines à bosse migrent dans les eaux tropicales du chenal séparant l’île Sainte-Marie et la grande terre de MADAGASCAR, ce qui en fait un endroit privilégié pour les observer!
Certaines profiteront de ces eaux tranquilles pour donner naissance à leur petit baleineau tandis que d’autres s’accoupleront.

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Dans l’attente DU moment!







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Les mâles veulent séduire! Ils y vont de leurs plus spectaculaires cabrioles!
C’est toujours un plaisir pour les yeux de pouvoir les observer de cette façon. Et “figer” ce moment sur pellicule demeure, pour moi, le summum de la photo!

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Certaines ont déjà trouvé leur partenaire!

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Un spectacle grandiose, à savourer  jusqu’à la dernière goutte!

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Le roi des arbres malgaches : l’arbre du voyageur (ravinala).
Splendide, cet arbre endémique de MADAGASCAR se déploie en éventail, offrant un abri aux habitants de la brousse et l’eau de pluie, s’accumulant dans la base des feuilles, reste accessible au voyageur assoiffé!

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Sainte-Marie est également connue pour avoir été le repère de plusieurs pirates. Aujourd’hui, un “cimetière de pirates” témoigne d’une activité  passée bien réelle… à croire que la piraterie dans l’Océan Indien ne date pas d’hier…

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À défaut de n’avoir trouvé l’emplacement de Barbenoire, l’épitaphe de Joseph Pierre Le Chartier ne passe pas inaperçue.







Île aux NATTES (Nosy Nanto)
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Au sud de Sainte-Marie se trouve la charmante île aux Nattes.

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Les insulaires ont pu conserver un mode de vie très traditionnel.

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Pas d’électricité, ni de véhicules motorisés sur l’île aux Nattes; ici, les enfants jouent aux billes dans la rue!

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Olivier s’est rapidement lié d’amitié avec les enfants du village.



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La zone d’ancrage étant restreinte, notre voilier, en plus d’être ancré, est amarré par l’arrière à un cocotier. Nous nous retrouvons donc assez près de la rive et l’accès à terre nous est très facile. Quelle liberté, autant pour les parents que pour les enfants!

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Transport scolaire pour les quelques enfants privilégiés du village qui prennent la route de l’école… en pirogue! Ils traversent de l’autre côté de la rive, vers l’île Sainte-Marie.

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L’île aux Nattes est encore aujourd’hui peuplée de pêcheurs aux traditions ancestrales.






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Une douce impression de plonger dans une carte postale!

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Marches interminables sur la plage, ballades à l’intérieur de l’île, petites jasettes avec les insulaires, observation des lémuriens; la vie est paisible à l’île aux Nattes!

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Myriam au centre de l’étroit chenal séparant l’île Sainte-Marie et l’île aux Nattes.

Notre objectif étant de passer le Cap d’Ambre (nord de MADAGASCAR) avant la fin juin, nous poursuivons notre route en longeant la côte nord-est de MADAGASCAR.

La pêche est bonne…
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L’une de nos plus grosses prises ramenées à bord de Myriam : un Waloo mesurant 60” et pesant près de 100 lb! Nous n’étions pas trop de trois pour le fatiguer, le ramener et le monter à bord!
Pas assez de place dans le cockpit pour faire les filets!
Et du poisson à partager… une belle façon de créer des liens avec les insulaires!







Passage du Cap d’Ambre (nord de MADAGASCAR)…
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Quand on lit : “Lorsque les alizés sont bien établis, leur vitesse peut être accélérée, dans la zone critique au nord du Cap d'Ambre, jusqu'à 15-20Knts et les conditions de mer qui en résultent ont été comparées à un chaudron de sorcière depuis déjà des siècles... En plus du vent qui est accéléré lorsqu’il percute la côte de MADAGASCAR, ajouter à cela la rencontre de deux courants sur un haut fond...
Je ne me souviens pas avoir été aussi nerveuse qu’à la veille de cette navigation. Depuis des semaines déjà, notre passage du Cap d’Ambre dicte nos escales et notre cadence. Sachant que les alizés sont à leur plus fort en juillet-août, nous évitons de naviguer à cette période.
Depuis un mois, nos fichiers météos de cette zone à mauvaise réputation indiquent des vents soutenus, jamais sous la barre des 35 noeuds... Or, s’ouvre une fenêtre les 28-29 juin avec des vents diminuant à 15 noeuds. Savez-vous où nous nous trouvions le 28 juin à 7h15?

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Nous avons franchi le Cap d’Ambre sans trop se faire brasser, à quelques encablures de la côte afin de minimiser l’effet “chaudron de la sorcière”.
À suivre…

1 commentaire:

  1. N' ébruitez pas trop les beautés des îles Sainte Marie et Aux Nattes, elles risquent d'être envahies sinon...et vous savez ce que cela peu entraîner comme conséquences;

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