Le célèbre… et redoutable CAP de BONNE-ESPÉRANCE!
Anciennement nommé Cap des Tempêtes dû aux difficultés à le franchir, le roi du Portugal d’alors, Jean II, le renomma le Cap de Bonne-Espérance, car il représentait alors l’espoir d’ouvrir une route vers les épices qui ne passerait plus par l’intermédiaire des Arabes.
Cette pointe au sud de l’Afrique est l’endroit où convergent les eaux de l’Océan Indien et de l’Atlantique.
Lorsque nous amorçons notre descente de la côte de l’Afrique du Sud, nous changeons de terrain de jeux…
Bien que très célèbre, la côte du Cap de Bonne-Espérance a mauvaise réputation… tant de navigateurs y ont fait naufrage…
Trois facteurs font de la “Wild Coast” et du Cap de Bonne-Espérance le deuxième endroit le plus difficile à naviguer dans la monde, après le Cap Horn :
- le peu de ports pour s’abriter;
- le fort courant des Aiguilles longeant la côte;
- le temps imprévisible… et les grains violents!
Les fronts se succèdent à intervalle de 3 à 5 jours; survient alors un violent coup de vent dévastateur du sud-ouest, se frottant au courant des Aiguilles, créant ainsi des vagues géantes de plus de 18 mètres de hauteur!
Lorsque la météo nous semble bonne, nous devons y aller, car les conditions parfaites ne durent que 20 minutes par semaine…
Et faut être prêt à aller à la guerre!
C’est “fret”…Pas exactement l’image qu’on se fait de l’AFRIQUE!
Nous avons constamment les yeux rivés sur notre baromètre… et à la venue d’un coup de vent, il n’y a pas juste le baromètre qui est en chute libre… le thermomètre dégringole et nous perdons plus de 20 degrés… en quelques heures! Bien loin de la chaleur du Botswana!
Dans ces lieux symboliquent où les eaux de l’Océan Indien se mêlent à celles de l’Atlantique, nous avons observé une faune abondante!
Nombreuses baleines, dauphins, tortues, pingouins, phoques et des milliers d’oiseaux dont le majestueux Albatros!
Nous avons passé des heures à admirer la perfection de son vol plané! C’est un oiseau immense; ailes déployées, il mesure jusqu'à 3 mètres d'envergure! Pour tout dire, les fous de Bassan ont l’air de bourdons à côté!
Fou du Cap qui prend son envol!
Manchot du Cap
Pour ajouter à la magie, une baleine nous fait coucou à moins d’un mile du Cap!
C’est dans des conditions presque parfaites que nous avons vu défiler le Cap de Bonne-Espérance.
Malgré toutes nos appréhensions dans cette portion de navigation, nous avons eu une chance et un “timing” avec la nature; les opportunités se sont succédées de sorte que nous avons mis moins d’une semaine pour parcourir les 840 miles nautiques séparant Durban de Cape Town, alors que nous avions prévu, initialement, un mois en effectuant de petits sauts de puce, d’escales en escales en attendant une météo clémente.
Un gros MERCI à Monsieur Claude Arcand (VE2AYX) notre météorologue, qui, une fois de plus, aura été alerte et très consciencieux, nous assurant des prévisions à jour pour un passage en toute sécurité.
C’est lui qui nous a déniché le petit trou à travers les nuages pour cet excellent passage!
Le Réseau du Marin 14.150 à tous les jours à 21h TU.
Bien que nous ayons eu la chance de les observer en mer, il est plus facile de photographier les manchots du Cap les deux pieds sur terre!
Le manchot du Cap (African Penguin) vit sur les côtes sud de l'Afrique et de la Namibie.
La population totale de manchots du Cap est en nette régression, sous l'effet combiné de plusieurs facteurs : la surpêche, qui provoque la raréfaction de leurs sources de nourriture, la pollution des eaux marines et l'utilisation du guano (dans lequel ils pondent), enlevé des plages à des fins de fertilisation des terres.
Croqué sur le vif!
Douce tendresse!
Notre retour dans l’Atlantique marque la fin d’une grande étape! C’est avec le coeur à la fois léger, ainsi qu’un sentiment profond de fierté et d’accomplissement que nous avons atteint la jolie ville de Cape Town.
Nous prévoyons y passer quelques semaines, en attente de nos visas d’entrées des prochains pays à visiter. Nous allons en profiter pour faire quelques travaux d’entretien sur Myriam, avancer l’école et prendre un peu de repos avant de poursuivre vers la Namibie.
En compagnie de Patrick et Rinette, des suds-africains, qui, bien que nous connaissant qu’à travers notre blog, n’ont pas hésité à faire 3h de route pour venir nous saluer et nous souhaiter la bienvenue, un splendide bouquet de fleurs à la main! WOW! Nous ne le dirons jamais assez :
NOTRE PLANÈTE EST BELLE… ET LES GENS QUI L’HABITENT SONT EXTRAORDINAIRES!
À bientôt!
Quelle plaisir de vous lire! on pense souvent à vous
RépondreSupprimerline et daniel de Québec xxxx