dimanche 5 décembre 2010

ISLA PINOS; PREMIER CONTACT AVEC LE PEUPLE KUNA

Remis partiellement de nos émotions, c'est à PINOS que nous entâmons notre découverte des SAN BLAS. Située dans la partie Sud de cet archipel contenant quelques 350 îles et îlots, PINOS nous apparaît comme l'escale secrètement souhaitée; le paysage est vraiment "carte postale". Cette baie protégée sur tous les axes nous permet 4 belles journées de repos (elles aussi secrètement souhaitées...). Puis nous renouons avec les palmiers et les plages de sable blond. L'eau n'est pas encore très turquoise, mais les éléments présents compensent largement.

Aussitôt arrivés que nous mettons notre zodiac à l'eau prêts à partir à l'aventure. Les quatre explorateurs de MYRIAM ont leur premier contact avec le peuple des Kunas. Ici, nous sentons les gens très réservés; personne ne se jette sur nous à notre arrivée au village. Un gentilhomme qui parle anglais et espagnol nous amène rencontrer le chef du village, lequel nous donne l'autorisation de visiter son village moyennement des frais de 10$. Lorsque nous demandons si nous pourrons prendre des photos, on nous dit qu'il n'y a aucun problème pour photographier le village, mais on nous signale de ne pas photographier la population. Par contre, le chef du village a tenu à se faire photographier avec son fils en précisant qu'il aimerait qu'on lui imprime cette photo (je crois que cette pratique fait de plus en plus de chemin et plaît beaucoup; d'ailleurs, ça fait quelques unes que nous imprimons depuis la Colombie).

Le moment fort de notre après-midi fût lorsque nous avons demandé s'il était possible d'acheter des molas (étoffes de différentes couleurs découpées, cousues et superposées afin d'en former un motif présentant divers coloris). Les enfants couraient partout dans les rues pour avertir leur maman; lorsque nous avons levé les yeux, nous avons apperçu des dizaines de femmes en train d'installer leurs créations sur le sol. J'aurais bien aimé pouvoir saisir ces moments sur pellicules, mais ma demande a été refusée. Nous avons donc observé les oeuvres d'art maintes fois avant de faire notre choix; ça fait longtemps que nous savons que la mola sera un précieux souvenir; nous sommes rendus là! Ces femmes ont drôlement le sens des affaires! Bien entendu, toutes auraient aimé (et auraient eu besoin) d'en vendre une, mais nous devions faire un choix même si cela nous apparaissait déchirant. Notre gentilhomme nous a demandé d'écrire un petit mot dans son reccueil souvenir et nous sommes repartis au bateau fiers de nos découvertes.

Bien que certains Kunas parlent aussi l'espagnol, la langue d'usage est le Kuna. Nous avons appris quelques mots afin de faciliter notre intégration : il semble que "NUEDI" soit un bon passe-partout. En effet, cela veut dire à la fois Bonjour, merci, très beau, bon.

Les quatre jours suivants ont été bien tranquilles; les pêcheurs s'affèrent pas très loin de nous, ils nous saluent à chaque fois que nos regards se croisent. Nous vaquons à nos activités quotidiennes (école le matin, sieste après le dîner, constructions blocs Légo et Wake-Board en après-midi pour les garçons). La température oscille entre soleil, nuages et petites averses fines, mais rien pour nous empêcher de sauter à l'eau. Une escale qui fait du bien quoi!

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